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La matheuse matée (1)
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Par Docteur Dominique GALLIEN

 

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Avant propos : Cette histoire est une fiction qui s'adresse à un public averti. Si vous êtes âgé(e) de moins de 18 ans, veuillez ne pas lire ce texte. Les personnages et les faits relatés sont entièrement imaginaires. Toute ressemblance avec des évènements ou des personnes ayant existé est purement fortuite.

Sylvie, l'infirmière

Chapitre 1

            Deux évenements dans la vie de Fabienne expliquaient sa présence dans le bureau de la directrice de ce pensionnat très fermé et très select pour jeunes filles, tentant d'obtenir le poste de professeur de mathématiques qui se trouvait vacant. Il y avait eu la fuite de son companion avec une jeune minette âgée de 19 ans après six ans de vie commune, et puis ce petit héritage qui lui était tombé du ciel : elle avait alors éprouvé le besoin de changer de vie, avait pris une disponibilité auprès de l'Education Nationale, fait quelques voyages... Et depuis maintenant plus d'une heure, assise dans un fauteuil bas qui faisait remonter sa jupe sur ses longues cuisses musclée, elle s'entretenait avec Mme LEROY qui trônait derrière son imposant bureau et qui semblait très intéressée par sa candidature. Il est vrai que Fabienne, sur-douée, collectionnait les diplômes : agrégation de math, licence d'informatique, sans parler d'une maîtrise en physique et quelques autres menues broutilles... Elle avait répondu aussi clairement que possible sur sa vie personnelle et ses motivations, et écouté attentivement toutes les explications que son interlocutrice lui avait donné sur le fonctionnement de l'établissement qui recevait uniquement des adolescentes de la  6ème à la terminale. Les conditions attachées au poste à pouvoir n'avaient rien à voir avec celles qu'elle avait connues précédemment : logée, nourrie, salaire plus que confortable, mais plus d'heures de présence, avec en plus de ses cours, le soutien aux élèves peu douées, ainsi qu'un tour de surveillance dans l'un ou l'autre des dortoirs.
            Tout cela était normal et l'annonce qu'ici on pratiquait couramment les châtiments corporels, le suivi de la virginité et la surveillance de la propreté intime de ces demoiselles ne la surprit pas outre mesure, ne la choqua pas non plus particulièrement : elle connaissait la propension des ados des deux sexes à se préocupper plus volontiers de leur visage que de leur entrecuisse. Quant-aux punitions, elle n'avait rien contre, au contraire : combien de fois avait-elle eu envie de giffler ou de donner une solide fessée à l'un ou l'une de ses élèves ? En fait, c'est plutôt elle qui risquait l'aggression en sortant du lycée. À ce sujet, la décoration du mur derrière le bureau directorial était parfaitement explicite, faite d'un entrecroisement artistique de martinets, fouets, cravaches, menottes et autres instruments de punition.
            Là où elle tiqua quelque peu, ce fut quand la directrice lui expliqua que tout le personnel, entièrement féminin, y compris les enseigantes pouvaient aussi être puni physiquement, soit en privé, soit en présence de leurs collègues, que cela faisait partie intégrante du contrat et que c'était à prendre ou à laisser. À cette idée, Fabienne avait fortement serré ses fesses : comment ? on oserait relever sa robe, baisser sa culotte pour la fesser sur son derrière nu ? La traiter, elle une adulte de 32 ans comme une gamine désobéissante, ou qui aurait fait pipi au lit ? Ou bien pire encore ? De plus, la directrice lui avait laissé clairement entendre, sans toutefois s'étendre sur les détails, que certains châtiments étaient à visée sexuelle. Qu'entendait-elle par là ? Fabienne frissonna intérieurement, mais ne posa aucune question, se promettant de tout faire pour ne jamais mériter une telle honte et une telle humiliation !
            Enfin, la directrice se leva, signifiant ainsi la fin de l'entretien. Fabienne l'imita aussitôt et l'entendit lui dire :

            - A priori, et sous réserve que vous acceptiez tout ce dont nous avons parlé, je pense que vous pourriez convenir à ce poste. Si Sylvie, notre infirmière donne son feu vert, vous êtes embauchée !

            Fabienne se sentit complètement rassurée par ces paroles : elle se savait en parfaite santé, était sportive et ne voyait pas ce que l'infirmière-maison trouverait à redire : ce ne serait qu'une simple formalité. Elle suivit la directrice d'un pas assuré le long des couloirs puis à l'extérieur du bâtiment. Les deux femmes traversèrent une partie du superbe parc, croisèrent quelques adolescentes qui les saluèrent respectueusement au passage. Fabienne demanda :

            - Les élèves portent-elles l'uniforme ?

            - Oui, comme vous pouvez le constater : jupe plissée bleu marine au genou, chemisier blanc et le chiffre brodé au-dessus du sein gauche indique leur classe. Pendant un certain temps, nous avons tenté l'essai de laisser les pensionnaires porter ce qu'elles voulaient : ça été un échec total, ces demoiselles faisait assaut d'imagination pour se singulariser. Vous connaissez l'engouement pour les marques connues ? Ici cela ne posait pas de problème car elles sont toutes de familles riches. Alors, elles donnaient dans l'extravagant : micro-jupes, short très échancré, dos nu qui laissait voir le début de la raie des fesses, strings fantaisistes ou mieux, pas de culotte du tout ! J'en passe et des pas tristes ! Bien sûr, les petites imitaient les grandes et cela avait fini par donner des résultats pour le moins surprenants : Pouvez-vous imaginer une élève de sixième affublée d'une jupe de dix centimètres de haut, découvrant le nombril, ainsi que le débardeur réduit au strict minimum, des bas dentelle tenus par un porte-jarretelles noir et rouge du plus mauvais goût, et pour couronner le tout, le slip assorti : un string transparent et fendu, dont les ficelles étaient visible au-dessus de la ceinture de la jupe, qui elle-même se trouve juste au niveau des hanches ? Moralité, nous sommes revenus au port de l'uniforme qui met toutes ces écervelées sur le même plan, libre à elles à briller dans leurs études pour se faire remarquer ! Paralèllement, comme on les voit beaucoup moins, leurs dessous sont redevenus moins excentriques, plus en rapport avec leur âge, et plus propre aussi : je dois rendre hommage à notre infirmière qui a mené une lutte acharnée contre les culottes sales et la malpropreté intime des élèves, et même, le croiriez-vous, de certains professeurs ?

            Tout en devisant, elles arrivèrent à l'infirmerie qui occuppait un bâtiment d'un étage sous les arbres. Dans la vaste salle d'attente claire et décorée de plantes vertes, une demi-douzaine d'élèves attendaient leur tour : avec ensemble elle se levèrent à l'entrée de Mme LEROY qui leur fit signe de se rasseoir avant d'aller frapper à la porte du fond.
            Fabienne fut surprise par la jeunesse apparente de la jeune femme qui leur ouvrit : habillée d'une blouse blanche légère, très décolletée et assez courte: Sylvie ne paraissait vraiment pas ses 26 ans avec son visage d'adolescente mis en valeur par une longue queue-de-cheval qui le tendait. Deux grands yeux bleus, des cheveux châtains très clairs qui devaient lui arriver à la taille quand ils étaient détachés. Fabienne ressentit un choc à la vue de cette superbe jeune femme fine et élancée et qui semblait très sûre d'elle. L'infirmière les invita à entrer et la directrice fit les présentations :

            - Sylvie, je vous présente Fabienne, notre future prof de maths, du moins si vous la jugez apte a occupper ce poste. Fabienne, voici Sylvie notre infirmière-maison.

            Les deux jeunes femmes se serrèrent la main, s'étudiant mutuellement : à peu près de la même taille, 1 m 70, mais la jeune prof était plus charpentée, plus massive sans être grosse, mais avec des seins volumineux et une croupe rebondie. D'emblée elle fut subjuguée par l'infirmière et elle n'était pas la première : celle-ci possédait un charme quasi magnétique auquel bien peu résistaient.
            Sylvie trouva l'arrivante à son goût avec ses courtes boucles brunes et ses yeux noisette, mais n'en laissa rien paraître. Au contraire, elle dit à la directrice d'un ton assez sec qui surprit Fabienne :

            - Si c'est pour un examen d'embauche, je suis d'accord, mais pas tout de suite : vous avez vu la salle d'attente, en plus j'attends du monde et je dois tenir compte des horaires des cours !

            Mme LEROY, qui était un peu en avant par rapport à Fabienne, fit un léger signe de la main à cette dernière, signifiant : "Je vous avais prévenue !" et dit conciliante :

            - Mais bien sûr : prenez votre temps. Notre amie n'est pas pressée, n'est-ce pas Fabienne ?

            - Non, j'ai tout mon temps, répondit cette dernière, à qui la direvctrice avait dit en la conduisant ici : "Soyez acccomodante avec Sylvie, car elle est un peu caractérielle". Et elle ajouta gentiment avec son plus beau sourire qui parût laisser l'infirmière de marbre :

            - Voulez-vous que je revienne à une heure précise ou que j'attende dans la salle d'attente ?

            - Mais non, lui répondit Sylvie, asseyez-vous sur cette chaise, ainsi vous verrez comment ça se passe et vous pourrez expliquer à notre directrice bien-aimée que je suis très mal payée pour le boulot que j'assume !

            La directrice prit rapidement congé, Fabienne s'installa sur le siège indiqué et posa son sac par terre à côté d'elle. Son regard fit le tour de la vaste pièce claire et elle prit alors conscience de deux éléments. L'un, olfactif tout d'abord : elle identifiait maintenant l'odeur qui l'avait surprise en entrant et qu'elle connaissait très bien : une odeur d'entrejambes féminin, une odeur voisine de celle qu'elle reniflait sur ses doigts lors de ses masturbations ou qu'elle retrouvait au fond de son slip quand elle le retirait le soir et cela la troubla. Dans la même seconde, elle vit l'adolescente installée sur la table d'examen gynécologique, jupe rabatue sur le ventre, les cuisses au grand écart, les pieds calés dans les étriers, exposant toute son intimité au grand jour. Fabienne était farouchement hétéro mais la vue de cette jeune fille éxposée, écartelée lui fit un drôle d'effet : une brusque bouffée de chaleur dans son ventre, et elle se mit à mouiller, se demandant ce qui lui arrivait ! Mais l'infirmière mit fin à sa contemplation de la jeune vulve que la toison chatain et clairsemée n'arrivait pas à cacher : Sylvie, s'adressant à la fille lui dit :
             - Allez, c'est bon pour aujourd'hui, Marjorie : sauve-toi !

                         La jeune fille, rouge comme un coquelicot, sauta plutôt qu'elle ne descendit de la table d'examen, rafla sa culotte qui traînait en boule sur le coin du bureau, l'enfila en vitesse, rabatttit sa jupe et fila sans demander son reste après un bref salut aux deux jeunes femmes qui ne restèrent pas longtemps en tête-à-tête, car Sylvie, de la porte appela :

            - Sandrine, tu peux venir !

            La jeune fille entra et salua poliment la future prof, un peu déçue de ne pas se retrouver seule avec l'infirmière à qui elle vouait une véritable dévotion : elle savait être la favorite de Sylvie et leurs moments d'intimité n'étaient pas si nombreux. Elle s'était préparée à cette entrevue et comme d'habitude quand elle allait voir sa chérie, elle était excitée, mouillant sa petite culotte. Sandrine pensa avec nostalgie qu'en présence de cette inconnue, elle ne pourraient pas s'aimer comme toutes deux le souhaitaient. Au début l'adolescente avait été choquée et humiliée par ces contrôles périodiques de sa virginité, puis Sylvie était arrivée au pensionnat et elle en était tombée follement amoureuse, d'un amour exclusif comme on en éprouve à cet âge là et elle, que le sexe préocuppait très peu, s'était mise à désirer la jolie infirmière, à mouiller comme une malade pour elle, à se masturber de façon peu raisonnable... Sandrine était l'exception parmi les nombreuses adoratrices de Sylvie qui choisissait toujours ses partenaires, leur imposant ses désirs. La gamine avait su faire sa conquête à force de douceur, de petites attentions de patience, se faisant rabrouer plus souvent qu'à son tour sans se lasser, et cela avait fini par payer. Et la corvée était devenu un plaisir attendu avec impatience : combien de fois avait-elle joui des doigts et de la bouche de la jeune femme, entièrement dénudée du bas, cuisses très écartées et les pieds dans les étriers de la table de gynécologie ?
Puis l'infirmière escamotait sa culotte et prenait sa place, offrant à sa convoitise sa jolie chatte détrempée à la toison blonde et aux muqueuses rose clair et Sandrine l'aurait caressée pendant des heures, lui écartant les grandes lèvres pour débusquer son clitoris, l'entrée de son vagin mais aussi son anus strié de couleur un peu plus sombre. Elle explorait longuement tout l'entrecuisse offert de sa langue mutine, l'enfonçant le plus loin possible dans les deux orifices, titillant le clitoris, aspirant les petites lèvres... Ses mains ne restaient pas inactives, caressant l'intérieur des cuisses au-dessus des bas blancs, pétrissant les seins petits et fermes. D'instinct, elle avait appris ce qui lui plaisait le mieux et son grand bonheur était quand la jeune femme ne pouvait pas s'empêcher de crier au moment de l'orgasme ! Un truc qu'elle savait très efficace, lui enfoncer un doigt résolu de toute sa longueur dans le cul : ça marchait à tous les coups ! Ses pensées provoquèrent la coulée d'un nouveau flot de cyprine de son vagin.
            Sandrine revint à la réalité : elles avaient échangé quelques banalités avec Sylvie et maintenant, celle-ci assise et elle debout face à elle lui posait la question qui était devenue un jeu entre elles :

            - Alors, Sandrine tes oeufs sur le plat ont-ils grossi depuis la dernière fois ?

            - Pas vraiment, non, ils n'en finissent pas de se décider à pousser ! 

            - Montre-moi ça...

            Sylvie entreprit de déboutonner le chemisier blanc de Sandrine, bouton par bouton, sans se presser, puis en retira les pans coincés par la ceinture de la jupe et les écarta largement, découvrant un joli soutien-gorge blanc qu'elle reconnut pour l'avoir offert avec le reste de la parure à la gamine. Elle en abaissa les bretelles, mettant à jour deux petits seins pointus et durs. Les aréoles en relief les faisaient ressembler à des citrons. Fabienne fut émue plus qu'elle n'aurait cru possible à la vue de la juvénile poitrine et sentit ses propres nichons gonfler et durcir, ce qui ne fit qu'empirer quand elle vit les mains de l'infirmière s'emparer des globes menus, les palper, les pétrir doucement. Sandrine fondait littéralement sous ce savant pelotage, mais était un peu gênée par la présence de l'intruse : pourquoi Sylvie lui faisait-elle ça ? Car là aussi Sandrine représentait une exception par rapport aux autres que son amie se plaisait à humilier de la pire façon, elle pouvaient en témoigner, alors qu'avec elle elle n'était que douceur. Leurs regards s'accrochèrent et la jeune fille lut dans les yeux de son aînée quelque chose dans le genre : "Laisse-moi faire, fais-moi confiance, je t'aime!" Alors elle se laissa aller et ne pensa plus qu'aux sensations agréables que l'autre lui dispensait. Mais déjà Sylvie délaissait sa poitrine pour s'attaquer à la ceinture de sa jupe plissée bleue d'uniforme dont elle fit sauter l'agraffe avant de faire descendre la fermeture éclair et de la baisser lentement le long de ses cuisses et ses jambes, lui faisant lever un pied puis l'autre pour l'en débarasser complètement. Ensuite, elle entreprit de la déculotter avec une lenteur exaspérante, faisant glisser son slip millimètre par millimètre, découvrant peu à peu son anatomie intime, en commençant par quelques boucles de sa toison intime. Fabienne ne perdait pas une miette de l'opération, de plus en plus excitée et se demandant bien pourquoi : les filles ne l'intéressaient pourtant pas ? Quand l'élastique de la culotte atteignit le haut des cuisses, l'entrejambe resta collé à la fente de la gamine : l'infirmière glissa un doigt délicatement entre la vulve et le tissu et la jeune prof serra nerveusemment les cuisses, suivant avidement la lente progression du sous-vêtement le long des cuisses minces gaînées de bas fins couleur chair. Sandrine posa ses mains sur les épaules de Sylvie afin de garder son équilibre et comme pour sa jupe, leva bien haut un pied après l'autre. Elle ne put s'empêcher de rougir quand la regardant droit dans les yeux, l'infirmière porta le fond sa culotte à ses narines pour la sentir longuement. Puis Sylvie se leva, s'approcha de Fabienne, lui tendit le slip encore tout chaud du corps de la petite et l'autre le saisit machinalement en rougissant. Sylvie lui dit alors en riant :

            - Vous tenez une chose rare dans cette maison : une petite culotte toute fraîche du jour ! N'hésitez pas à la renifler...

             Dans un état second et ressentant des bouffées de chaleur, la jeune prof obéit sans savoir ni pourquoi ni comment : certes le slip était sans doute du jour, mais l'entrejambe était poisseux des sécrétions intimes de sa propriétaire qui avait énormément mouillé et répandait une odeur de femelle qui la grisait, la faisant presque défaillir... Elle vit comme dans un rêve la jeune fille monter sur la table d'examen, écarter largement ses cuisses et placer ses pieds dans les étriers, aidée par l'infirmière. Sandrine imaginait sans peine le spectacle qu'elle offrait dans cette position sachant pertinament que sa toison intime joliment bouclée n'était pas encore assez fournie pour masquer si peu que ce soit l'entaille rose de son sexe, mais puisque cela semblait faire plaisir à Sylvie... D'ailleurs elle sentit tout de suite les doigts de cette dernière lui écarter doucement les grandes lèvres pour lui ouvrir la vulve et un doigt de son autre main se faufiler à l'entrer de son vagin, glisser en douceur et venir buter contre son hymen. Comme l'infirmière s'était placé sur le côté de sa patiente, visage très proche de son entrecuisse, Fabienne avait une vue imprenable sur ce qui ressemblait foutrement à une masturbation et se faisant la réflexion que la jeune femme n'avait pas enfilé de gants, son trouble monta encore de quelques crans ! Elle fut sans doute aussi déçue que la jeune fille quand l'autre fit cesser le mouvement de va-et-vient de son index dans le tendre fourreau encore vierge mais parfaitement lubrifié.
            Mais l'examen n'était pas terminé : l'infirmière s'assit sur un tabouret entre les jambes écartées de Sandrine et Fabienne ne vit plus grand-chose. Sylvie saisit un objet cylindrique noir et lisse dont l'une des extrémités se prolongeait par un long fil et l'autre était arrondie, long d'une vingtaine de centimètres, d'un diamètre de trois. En fait, il s'agissait tout simplement d'une sonde équipée d'une caméra miniaturisée qui possédait son propre éclairage réagissant aux conditions lumineuses ambiantes et qui permettait, sans préparation particulière de visualiser l'intérieur des cavités naturelles : gorge, vagin et rectum. Le grand écran qui était placé sur le côté et en hauteur s'anima, se coloria, montrant une image floue et indéchiffrable, mais qui peu à peu devint d'une netteté parfaite et qui montrait toute l'intimité de Sandrine : le mont de vénus couvert d'une toison bouclée mais peu fournie, le haut des cuisses, les fesses entr'ouvertes qui laissaient voir l'anus un peu dans l'ombre, les grandes lèvres un peu écartées par la position, les petites lèvres fines comme de la dentelle, l'entrée du vagin. Sylvie plaça la caméra dans un support qu'elle fixa au bord de la table d'examen, l'orienta convenablement, zooma et un plan très serré aparut sur l'écran : la vue en largeur incluait les grandes lèvres, les sillons qui les séparaient de l'intérieur des cuisses, et une toute petite portion de celles-ci ; en hauteur, n'était visible que la zone allant de juste au-dessus des grandes lèvres jusqu'au coccix. Fabienne retint son souffle quand elle vit l'infirmière saisir délicatement les nymphes entre pouce et index et tirer dessus pour ouvrir la jeune et jolie chatte dont tout l'intérieur devint parfaitement visible, paraissant d'une taille démeusurée sur l'écran. Le mouvement provoqua la coulée d'un mince filet de liquide brillant du vagin, qui glissa sur le périnée pour achever sa course sur l'anus qui en devint luisant. Le clitoris, gonflé et rouge était à moitié sorti de son capuchon et les doigts fins et habiles achevèrent de le décalotter, ce qui fit gémir sa propriétaire. Le fort grossissement mettait en lumière le plus infime détail de son anatomie intime : le meat urinaire en forme d'entonnoir, la moindre ridule autour du petit trou qui, vu ainsi paraissait énorme, et même les minuscule goutelettes de cyprine sécrétées en abbondance à l'entrée du vagin !
            La jeune fille était honteuse d'être ainsi exhibée, dépoitraillée, cuisses au grand écart, montrant à cette étrangère ce qu'elle avait de plus secret, ce qui ne l'empêchait pas de mouiller abondamment. Pour ne plus voir cette chatte monstrueuse qui était la sienne, elle replia un bras sur son visage et s'abandonna au délicieux supplice que lui faisaient subir les doigts experts et amoureux qui la fouillaient au plus intime...
            Sylvie regrettait aussi la présence silencieuse mais encombrante de Fabienne : cette satanée bien qu'adorable gamine était entrée dans sa vie par effraction et s'était installée dans son coeur ne lui laissant aucune possibilité de l'en chasser ! Elle ne comprenait toujours pas comment elle avait pu ainsi se laisser séduire, elle si indépendante, qui refusait farouchement de s'attacher ? Sage-Femme de formation, cadre de Santé, elle dirigeait de main de maître un service entier de gynécologie-obstétrique avant de venir se perdre dans cet internat paumé en pleine cambrousse. Elle sentait son mini-slip blanc de dentelle bon à tordre tant il était trempé et aurait bien glissé une main sous sa blouse pour se caresser tout en en faisant autant à sa patiente peu ordinaire, mais elle se refusait à montrer ce signe de faiblesse à sa visiteuse ! Elle donnait raison à Sandrine de jouer les autruches : autant sa chatte au naturel était belle et émouvante, autant sa reproduction fortement agrandie était obscène. D'ailleurs, elle-même ne regardait plus l'écran qui ne semblait plus intéresser que Fabienne, elle préférait porter son regard sur les petits seins de son amie qui se soulevaient par saccade, mais surtout ce qu'elle pouvait voir de son visage, ses narines dilatées, ses lèvres qui bougeaient, semblant murmurer des mots d'amour... Tout en continuant de titiller toutes les zones exquises à sa portée, elle demanda à la jeune fille de tousser, de pousser comme aux toilettes, de se contracter comme pour retenir une forte envie, et la petite obéissait, se doutant de ce que cela pouvait donner sur l'écran : en effet, là aussi ses contractions intimes étaient amplifiées et la future prof regardait avec des yeux grands comme des soucoupes la lèvre inférieure pendante, ce qui lui donnait l'air un peu stupide, la reproduction géante de son anus s'ouvrir et se resserrer. Par empathie, Fabienne sentait physiquement son propre trou du cul entre ses fesses, qu'elle ouvrait et serrait par mimétisme, et qui lui rappelait une séance de folie masturbatoire qui aurait pu bien mal se terminer et dont les séquelles, depuis une quinzaine de jours n'avaient pas encore complètement disparu ! L'infirmière sourit avec indulgence quand à cause de la gymnastique qu'elle lui faisait faire, sa patiente lacha quelques pets sonores : venant d'une autre, cette incongruïté lui aurait coûté cher, mais rien ne venant d'elle ne pouvait ni la choquer ni la dégoûter.
                        Sandrine poussa un petit cri et s'arqua sur la table au moment de son orgasme qui déclencha celui de Sylvie qui fut plus discrète et très étonnée de jouir comme ça, quasiment spontannément ! Quant-à Fabienne elle rata son plaisir d'un cheveu, ou plutôt d'un quart de poil de cul, restant frustrée et pas mal hébétée !
                        Sylvie rangea la caméra, et sans se soucier du qu'en-dira-t'on, plaqua un baiser sonore sur la chatte d'une Sandrine dolente avant de l'essuyer avec un kleenex et qu'elle aida ensuite à descendre de la table d'examen. La jeune fille, les jambes un peu molles, se rajusta, enfila sa jupe et vint se planter devant Fabienne, lui adressant un joli sourire et lui demandant gentiment en tendant la main :

            - Mademoiselle, s'il vous plaît...

            Fabienne réalisa brusquement qu'en fait, l'adolescente lui réclamait sa culotte qu'elle avait toujours en main et qu'elle avait nerveusement trituré tout le temps qui avait précédé ! Elle la lui tendit en bredouillant quelques mots d'excuse, et l'autre l'enfila sans faire de manières en remerciant. Sandrine fut rassurée: si son slip était bien chiffonné, il n'était pas déchiré, mais venait de courir de gros risques en ce sens ! Alors qu'elle venait de les saluer et se dirigeait vers la porte, l'infirmière la rappela :

            - Tu as cours, là, Sandrine ?

Non, elle n'avait pas cours et Sylvie le savait pertinament : elle lui tendait simplement une énorme perche qu'elle s'empressa de saisir :

            - Non, non, Sylvie. Voulez-vous que je reste pour vous donner un coup de main ?

            - Oui, tu es gentille. Il y a plein de boulot et nous ne sommes pas en avance ! Va vite te mettre en tenue et rejoins-nous.  

Un sourire radieux illuminant son visage, la jeune fille s'éclipsa.

 

perverpeper@perverpeper.com

 

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