suviant
Sensuelles aventures pour une même destinée 23
précédant

Par Julien Graves

 

f/f exhibition réticence humiliation

 

Chapitre 17. Le déménagement.

 

Quelques jours après les révélations de Sylvie, les deux jeunes femmes emballaient toutes les tenues, tous les accessoires, et autres choses diverses et variées, que Sylvie avait spécifié.
Tout en s'afférant, elles discutaient, riaient, s'émerveillaient en voyant des objets, des tenues qu'elles n'avaient encore jamais aperçu, s'arrêtaient pour en contemplaient d'autres qui leurs remémoraient des émotions passées.
 Coralie ferma le carton qu'elle avait rempli, et s'arrêta pendant quelques secondes.
Pendant un instant, elle songea à elle, à ce qu'elle était devenue, son esprit revint un an en arrière, et refit réapparaître en elle les images du seul homme qu'elle avait vraiment aimé, lui, Pierre, puis cette rupture qui s’était  faite sans qu'elle ne s'en rende compte. Vinrent ensuite, les images d'elle, solitaire, mal dans sa peau, juste après cette rupture, jeune fille qui pour elle, était montrée du doigt par n'importe qui. Son esprit la transporta ensuite, chez elle, lui affichant son image, devant son ordinateur, discutant, répondant aux personnes qui comme elle, surfer, pour oublier leurs douleurs. Elle fut emportée aussitôt vers le restaurant où elle avait rencontré pour la première fois Sylvie, et se rendit compte du véritable trouble qui l'avait envahie.
L'image suivante fut une nouvelle fois, son image, devant son ordinateur répondant au mail de Sylvie. L’image disparut pratiquement immédiatement, pour laisser place à une autre. Celle d'elle même chez Sylvie, lorsqu'elle s'était réveillée à l'aube de sa nouvelle vie. D'autres images défilèrent ensuite lui montrant des images clés de la vie qu'elle vivait depuis maintenant 8 mois, ses premiers jours chez Sylvie, son séjour chez Diane, sa métamorphose, son stage, l'arrivée d'Élise, la connaissance d'Armelle...
L'une des dernières images qui s'afficha devant elle pour disparaître presque aussitôt, fut celle d'elle et d'Élise, écoutant Sylvie leurs dévoilaient ses projets. Elle comprit que ce déménagement marquerait une étape supplémentaire dans sa vie, et lui ferait passait le cap d'un nouvel état.
Ce  fut la voix d'Élise qui la ramena brusquement à la réalité.
" - allo? Allo? Tu m'entends
- Euh, pardon? Oui excuse moi. Dit Coralie en sursautant.
- Tu reviens parmi nous?
- Oui, oui, excuse moi je pensais.
- A quoi pensais-tu? dit-moi, ma puce? demanda Élise, en posant sa main sur le bras de son amie.
- En fait, je pensais, à ce que j'avais vécu. Ce déménagement remue beaucoup de souvenirs, d'images.
- Oui je comprends. Tu sais, dit Élise en souriant, moi aussi ça me fait bizarre.
- Tu te rends compte que, il ya encore tout juste un an, j'étais sans doute dans les bras de mon amoureux, lui il me trompait, moi je ne voyais rien, et là aujourd'hui, je ne suis plus amoureuse de cet homme, mais de deux femmes, à un point que je n'avais jamais connu, et avec qui je partage des plaisirs que jamais je n'aurais pu soupçonner l'intensité et la richesse, et dont je ne me serai jamais cru capable de découvrir.           
- Tu sais je suis comme toi, souffla Élise, il y a 6 mois encore j'étais heureuse avec Bernard, et aujourd'hui je suis encore plus heureuse avec toi et madame, et j'ai découvert des trésors que je ne croyais pas pouvoir exister. Et puis, tu sais, reprit-elle après un moment, ça me fait bizarre aussi de quitter cette maison où j'ai eu à la fois les plus gros chagrins, les plus effrayantes peurs, mais aussi les plus intenses plaisirs, les plus merveilleuses joies. Ça ne sera plus pareil dans les nouveaux locaux.
- Moi pareil, j'ai des frissons de tout ranger, de tout emballer, j'ai l'impression que je quitte tout ici."
En prononçant ces derniers mots, une larme  apparut au coin de l'œil de Coralie.
Élise la saisit par le bras, par la taille de l’autre main, et l'entraîna contre elle. Ses lèvre vinrent à la rencontre de celle de son amie, et l'embrassa longuement. La jeune fille se blottit en sanglotant dans le creux de son épaule.
Elles se bercèrent lentement pendant un long  moment.
Coralie se calma petit à petit et après c'être essuyée les yeux avec son tablier, elles se remirent au travail.
A la fin de la journée, un nombre impressionnant de cartons s'amoncelaient déjà dans les pièces.
Sylvie fit rassembler l'ensemble des cartons, dans un des salons secondaires qui était vide.
Les jours suivants, les deux jeunes femmes reprirent leur travail, et bientôt, Elles eurent rangé toutes les affaires et les tenues qui se trouvaient au ré de chaussée de la maison de Sylvie.

Le déménagement était annoncé pour le surlendemain, et les deux jeunes femmes trouvèrent lorsqu'elles descendirent dans leurs demeures, un changement de taille.
Toutes les machines, les tables, les fauteuils, les portiques, les croix, les suspensions ... qui se trouvaient encore là le matin même, près à servir, avait été démonté puis enlevé. Ne restaient plus que les étagères, les vitrines, les armoires, et leurs deux cages.
" Vous n'aurez plus que cette pièce à faire demain, mes chéries, leur avait dit Sylvie en les rejoignant, et après demain, on s'en va."
La pièce qui avait été vidé du trois quart de ses meubles, et de ses appareils paraissait beaucoup plus vaste qu'auparavant.
C'est ainsi que Coralie et Élise s'endormirent, et se réveillèrent le lendemain. Elles se mirent au travail après s'être lavé, et que Sylvie les eut habillée.
Elles procédèrent méthodiquement, en disposant des cartons dans les pièces, à l'intérieur desquels elles déposèrent précautionneusement les objets qu'elles retiraient des étagères, des meubles, des chariots...en les regroupant par famille, ou par similitude d'utilisation.
C’est ainsi, qu'un des cartons reçut d'une part, toutes les cravaches, mais aussi tous les fouets, et martinets, un autre toutes les cordes, les chaînes, et autres sangles, encore un autre, tout le petit matériel, pinces, poids, roulettes crantées, anneaux...
Elles retiraient, décrochaient des murs, enlevaient des vitrines, tout objet comme si ils étaient précieux et fait de verre fragile. Elles travaillaient silencieusement, chacune dans un coin de la pièce.
Après une heure de travail, elles n'avaient pas eu l'impression d'avancer dans leurs ouvrages, en regardant tout ce qu'il leurs restait à ranger. Seul, tous les cartons déjà bien remplis de matériel, leurs prouvaient qu’elles avaient déjà énormément amassé de travail.
Ce n'est qu'en début d'après midi, qu'elles eurent fini de ranger le matériel, et qu'elles purent enfin respirer.
"- ouf! S'exclama Élise. On a fini. C'est qu'il y en avait des trucs et des trucs.
- Oui, il y en avait un paquet. Et encore, répondit Coralie, Maintenant, il faut s'occuper des tenues, des chaussures. Là aussi, on va s'amuser.
- En plus il faut tout plier, soigneusement, sinon...
- Comme tu dis, sourit Coralie."

Les deux jeunes femmes s'assirent pendant quelques minutes, en profitant pour respirer, et pour se désaltérer.
Avant de se remettre au travail, elles`fermèrent les cartons, y notèrent ce que ceux-ci contenaient, et les transportèrent jusqu'au salon dans lequel elles avaient déjà entreposé tous ceux qu'elles avaient fait les jours précédents.
Lorsqu'elles eurent remonté les derniers cartons, elles redescendirent, et en en disposèrent d'autres autour d'elles afin de pouvoir y déposer les vêtements qu'elles retireraient des armoires.
" - je te propose que je sorte les tenues, les plie et que toi tu les places dans les cartons? proposa Coralie à son amie.
- Oui si tu veux, répondit Élise."
Élise s'installa donc au milieu des cartons, tandis que Coralie se posta devant l'une des armoires. Elle l'ouvrit, et en sortit une première tenue. Elle la plia, puis la donna à Élise qui la rangea soigneusement dans l'un des cartons.
L'opération se répéta, encore, et encore.
Coralie, s'arrêta soudain en sortant une tenue, la fixant.
" - qu'est-ce qui ne va pas? Demanda Élise.
- Rien, rien. C’est juste que... Hésita Coralie.
- C'est juste que quoi? Insista Élise interrogative.
- c'est juste que, reprit Coralie, troublée, c'est la première tenue, que m'a fait passée la maîtresse, le jour de mon arrivée.
- Je comprends.
- Et forcément, ça me rappelle ce jour si particulier, ce jour, où tout a basculé pour moi.
- Oui ma puce, je comprends ce que tu ressens, mais reprends-toi, je t'en pris."
Coralie resta encore un moment à regarder la tenue de haut en bas, puis la plia, et la donna à Élise, puis continuèrent leur ouvrage.
Élise veillait à rassembler les vêtements par type, et par matières s’il était possible.
Les tenues s'amoncelaient maintenant dans les cartons, et la première armoire fut bientôt vide.
Les deux jeunes femmes s'attelèrent à un deuxième placard.
Dans celui-ci, Coralie s'arrêta devant une tenue de vinyle et la`montra à Élise.
Celle ci fit un signe de tête acquiesçant qu'elle avait compris.
Simultanément, la pointe du désir se fit sentir dans le creux de ses reins, et les falus qui se trouvaient en elle, furent bientôt trempés, par l'excitation de ce simple souvenir. En effet, Élise se revoyait encore, portant cette tenue, le lendemain de son arrivée, lorsqu'elle, fière, rebelle, était tombée dans les bras de Sylvie, par l'intermédiaire de son mari, alors qu'elle ne le désirait pas, ou du moins pas encore.
La voix de Coralie la fit r      evenir de sons songe, et elle saisit la tenue en frémissant encore de l'évocation de cette matinée.
Les tenues défilèrent entre les mains des jeunes femmes, ainsi que les bas, les collants, les mini jupes, et les chaussures, qui leurs  rappelèrent les grandes étapes de leurs apprentissage, et de leurs nouvelle vie.
Vers la fin d'après midi, elles finirent enfin de vider la troisième et dernière armoire. Elles fermèrent les cartons, les annotèrent, et les firent rejoindre leurs congénères, au ré de chaussée.

Sylvie rentra chez elle, en début de soirée, et trouva ses soumises dans la cuisine, préparant les quelques  canapés qui devaient lui tenir lieu de repas, et sourit en les voyant s'afférer.
Ces journées lui demandaient beaucoup de temps, et l'obligeaient à se rendre dans les nouveaux locaux du réseau SAD? Afin de suivre, de guider, l'emménagement et l'installation des meubles, et des autres machines.
" - Et bien mes chéries, vous avez fini, vous avez tout rangé?
- Oui madame, répondit Élise, en faisant une révérence.
- Bien! Je suis fière de vous. Tous les cartons sont fermés, annotés, dans le salon avec les autres? Demanda Sylvie.
- Oui madame, confirma Coralie, vos consignes ont été appliquées.
- Très bien. Dès que vous aurez fini, rejoignez-moi au salon. Dit Sylvie en sortant de la pièce."
Les deux jeunes femmes finirent de préparer les quelques tranches de pains, en les garnissant de choses diverses et variées, puis les disposèrent sur des assiettes qu’elles amenèrent sur un plateau, devant Sylvie.
Sylvie mangea tranquillement, tenant un sandwich d'une main, et caressant la tête de ses soumises de l'autre.
Une fois fini, elle fit signe aux jeunes femmes de débarrasser, puis de revenir à leurs place.
Elles obéirent, et après avoir emmené, lavé ranger la vaisselle, et s’être blotit de nouveau à ses pieds,Celle-ci, passa sa main dans le cou de Coralie, lui caressa la joue, suivit du bout des doigts le contour du nez, des lèvres, de la tempe, redescendit doucement sur l'autre épaule, et fit de même sur  le visage d'Élise.
" Vous êtes ravissantes, mes chéries. dit-elle en souriant. C'est comme ça que je vous aime, que je vous désire, que je vous veux.
Demain, reprit-elle après un silence, nous partons d'ici. J’ai beaucoup de peine de quitter cet endroit, même si je le garde en ma possession. Je pourrais revenir ici avec vous en cas de souci, mais la vie ne sera pas la même, je le sais bien, et ceci autant pour moi que pour vous.
Je peux vous dire simplement, que nous quittons une propriété assez importante, mais qui n'est rien à côté du réseau SAD.
Ces dernier jours, j'y ai passé avec Armelle et Diane, une bonne partie de mon temps, énormément de matériel a déjà était installé, et monté.
Voilà donc le déroulement des opérations de demain.
Sachez que je viendrez Vous réveiller à 7 heures, car, il faut que vous soyez prête toutes deux, pour 7 heures 45 afin qu'à 8 heures Le transporteur puisse venir enlever tous les cartons, et les meubles qui restent.
Nous partirons ensuite vers 9 heures à notre tour.
Je dois vous dire maintenant, Que Diane et Armelle s'installeront, tout comme je le fais avec vous, chacune avec deux soumises aussi délicieuses que vous.
Lorsque nous serons arrivés sur place, vous aurez une visite explicative des locaux, qui vous permettra de vous repérer dans vos déplacements, et ensuite nous vous donnerons des instructions sur les tâches  qui vous auront été attribuées.
Avez-vous des questions mes chéries?"
Elle s'arrêta en fixant les deux jeunes femmes agenouillées à ses pieds, immobiles, la tête baissée, mains dans le dos, écoutant d'un air absorbé ces paroles.
Un long silence s'installa.
" - Et bien? Insista Sylvie. Je vous ai posé une question.
- Euh, nous ferons comme vous le désirerez madame, prononça élise timidement.
- Mais et toi, ma petite puce, dit Sylvie en regardant Coralie, je ne t'ai pas entendu depuis tout à l'heure, qu'est-ce que tu as?
- Euh, rien madame, rien, je, je, balbutia Coralie en palissant.
- Ma puce, ne t'inquiète pas, répondit Sylvie en saisissant la jeune fille par les bras et en l'assayant sur l'une de ses cuisses, il est vrai que vous devrez cohabiter avec d'autres soumises, peut être un peu plus belles ou désirable que vous, mais moi celles que j'aime ça n'est que vous deux. Toi et Élise.
Je tiens à ce que vous le sachiez, reprit-elle, après avoir attrapé Élise et l'ayant assise à côté de Coralie, sur son autre cuisse. Il n'y a que vous qui comptiez comme soumise pour moi, je vous le promets. Cependant il va falloir faire des efforts, afin de partager votre vie avec d'autres. C’est bien compris?"
Pour toute réponse, elles hochèrent timidement la tête avant de venir enfouir leurs visages contre Sylvie.
Après un long moment de tendresse, de câlins, d'embrassades langoureuses entre les trois femmes, la soirée se poursuivit et s'intensifia petit à petit.
Les deux jeunes femmes se trouvèrent  bientôt nues, et les vagues du plaisir ne tardèrent pas à apparaître chez les trois femmes, et les submergea chacune,  à plusieurs reprises.
Enfin, elles reprirent leurs souffles. La fente de Coralie, coulaient abondamment de son jus, inondant ses cuisses et celles d'Élise et de Sylvie.
Élise essayait du mieux qu'elle le  pouvait de limiter les marques du désir et de l'excitation de son amie.
Sylvie aux anges, ramassait de ses doigts, le mélange des cyprines qui faisait luire les trois boutons d'or, gonflés parles caresses incessantes, et qui frétillaient encore et encore.

La soirée s'acheva lentement, Sylvie ramena ses protégées, dans la pièce qui devait encore pour une nuit, leur servir de demeure.
Elle les équipa de leurs maintenant traditionnelles ceintures pour la nuit, les fit manger puis les fit entrer dans leurs cages après les avoir bâillonnées, et ferma la porte des prison à clé avant de sortir en disant :
" Bonne nuit mes chéries. Je vous aime. Pas de bavardage. À demain! "
Élise et Coralie, exténuées par le plaisir des dernières heures, et par leurs journées, fermèrent les yeux bien vite et s'endormirent très rapidement.

Lorsque Sylvie arriva le lendemain matin, pour les réveiller, elle s'arrêta devant les cages et leurs occupantes immobiles, dormant toujours profondément, puis s'approcha de Coralie, et glissant deux doigts entre les barreaux de la cage, l'appela doucement en la carressant.
La jeune fille s'éveilla bientôt, et Sylvie ouvrit la porte de la cage puis la fit sortir.
Elle l'embrassa tendrement, avant de  l'envoyer se laver, et revint ensuite près des cages, pour réveiller Élise de la même façon. Elle l’en fit sortir, et la pris dans ses bras.
" - Coralie est parti à la salle de bain. Nous allons attendre.
Je voudrais te parler ma chérie.
- Je vous écoute madame.
- Et bien voilà. Comme tu le sais, nous partons aujourd'hui, et toi et Coralie vous allez devoir vivre avec d'autres soumises. Je te demanderai de veillé en mon absence sur Coralie. J'ai très bien compris son trouble hier, lorsque j'ai expliqué votre prochaine situation de vie.
- Je ferai ce que vous voudrais madame. Répondit Élise.
- Je sais qu'elle est absolument et éperdument amoureuse de moi, et je ne veux pas que cette situation de voir d'autres filles autour d'elle, la déstabilise, et la fasse basculer. Tu comprends?
- Oui madame. Elle m'a déjà confié les sentiments qu'elle a pour vous, et je vous croie quand vous dites, qu'elle pourrait être déstabilisée en voyant d'autres filles autour d'elle, et qui pourraient potentiellement lui prendre sa place dans votre cœur.
- Oui justement. Je te la confie. Console la si il le faut, recadre la lorsqu'il le faut également, et n'hésite pas à m'en parler si tu en sens le besoin, ou si tu vois que cela va trop loin.
- Bien madame. Vous pouvez me faire confiance, je ferai ce que vous désirez.
- Bien sûr que je te fais confiance."
Sylvie embrassa Élise tendrement, alors que Coralie revenait   permettant à Élise de partir à son tour pour la salle de bain.
Sylvie tira Coralie contre elle, et l'enlaça pour partager un instant de tendresse, après lequel elle la fit manger, et souffla à la jeune fille :
" Il faut se préparer maintenant ma chérie."
Elle entraîna vers le salon sa protégée, toujours nue, frissonnant à chaque frôlement de l'air sur sa peau encore fraîchement séchée, et la fit s'agenouiller. Elle s'éloigna et chercha quelque chose dans une commode, alors que la jeune fille cru perdre l'équilibre. Elle se rattrapa en agrippant le bras du fauteuil le plus proche, et se redressa. Ses yeux se brouillèrent, elle voulut appeler mais avant d'y parvenir Elle retomba sur le fauteuil, inconsciente.
Sylvie revint vers la jeune fille innerte, lui  caressa doucement  la tête, en murmurant :
"Dors bien ma chérie à tout à l'heure."
Elle l'allongea par terre, lui appliqua un bandeau sur les yeux, lui desserra les dents pour y glisser un tube  fixé sur un masque qu'elle colla sur son visage, et qu'elle verrouilla derrière sa tête. Elle vint lui plantait deux sexes impressionnants  dans sa grotte à plaisir et dans son fondement, puis lui enfila un slip de latex. Elle vint ensuite lui lier les pieds ensemble, puis la retourna, afin de lui lier les mains dans le dos.
 Elle replia enfin les cuisses de sa protégée, pour les rassembler contre son buste et les lia afin de lui faire maintenir une position groupée.
Elle se saisit d'un grand sac de latex, dans lequel elle vint y faire entrer la jeune fille ainsi immobilisée, en laissant dépasser l'autre extrémité du tube relié à son  masque
Elle ferma le sac par une corde lassée sur l’ouverture de celui-ci, prenant bien garde de ne pas pincer le tube afin de permettre à Coralie de respirer normalement.
Elle souleva ensuite le sac et le porta jusqu'au salon dans lequel se trouvait les cartons du déménagement.

Lorsqu'elle redescendit dans la demeure des demoiselles, elle y trouva Élise, qui ayant fini sa toilette, était revenu et attendait sagement que l’on veuille bien s’occuper d’elle.
" Excuse moi ma chérie, j'ai préparé Coralie. Maintenant c'est à ton tour. Mais, viens d'abord manger."
Elle déposa la gamelle métallique par terre, tandis qu'Élise arrivait à genoux, et commença à manger lentement.
Lorsqu'elle eu fini, Sylvie l'emmena dans le salon et la fit agenouiller comme Coralie.
Élise, qui vascillait déjà en montant l’escalier,  l'agrippa en s’éfondrant, et tout comme son amie, resta allongée, immobile, sur le fauteuil. Sylvie prépara Élise de la même façon qu'elle l'avait fait pour Coralie, et emmena le sac de latex dans lequel elle l'avait mise, pour le déposer  juste à coté de celui de Coralie.
À 8heures, un lourd camion se gara devant le perron de la maison de Sylvie, et une demi-heure après, il repartait en emportant tous les cartons, les derniers meubles, les cages, et les sacs contenant les corps des deux jeunes femmes.

jujudoka@free.fr

 

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