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Histoire de Sandrine (5)
précédant

Par Perverpeper le 30/11/08

 

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Synopsis : Sandrine est une jeune lycéenne. Quelques jours après avoir fêté ses 18 ans, alors que le baccalauréat n’est plus qu’à quelques semaines, elle est enlevée par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.

C’est seulement en côtoyant l’excès qu’on trouve la liberté.
D. A. F. Marquis De Sade

Chapitre 5 : Première soirée avec Madame.  
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Protagonistes :

Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.
Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années Maîtresse de Lisette.
Lisette : Petite soubrette vicieuse, d’une vingtaine d’années, au service de Madame.
Christelle : Âme damnée de Madame. Elle fait office de chauffeur et prend beaucoup de plaisir à faire souffrir.
Ghislaine : Amie de Sandrine.
Sylvie : Amie de Sandrine
Lee : Doctoresse, amie de Madame

Nous longeons le couloir et atteignons une partie de la maison que je ne connais pas. Après m’avoir fait traverser une grande pièce faisant plus penser à une cuisine de collectivité qu’autre chose, elle me fait bifurquer à gauche, encore un couloir. Elle s’arrête et me désigne une porte close du doigt.
« Position n° 1. Attends-moi là. »
Et elle m’abandonne comme un objet insignifiant, agenouillée face à la porte. Pas un bruit ne me parvient à part le claquement de ses talons décroissant sur le marbre qui recouvre le sol. Un peu inquiète, je me demande ce qu’elle me réserve ; je me fais l’impression d’être une petite fille que l’on vient de punir en la faisant mettre au piquet. Mon désir subsiste entre mes cuisses, obsédant. Honteusement, je me remémore le plaisir trouble que j’ai ressenti en me prosternant contre ses pieds, à renifler leur odeur, cette effluve répugnante qui aurait dû me dégoûter, m’écœurer. Pourtant, contre toute attente, j’en garde le souvenir d’un plaisir nouveau et fascinant. Comment un tel relent a-t-il pu me procurer une quelconque excitation sexuelle ? Depuis mon enlèvement, j’ai été confrontée à des perversions que je n’aurais jamais imaginé possibles. Et chaque fois, j’ai été trahie par mon corps et mes sens. J’ai sombré dans un tel état de dépravation que la simple idée de renoncer à tout ça me fait froid dans le dos. Comment ai-je pu en arriver là ?
Un bruit de pas m’interromps dans mes pensées, faisant naître au creux de mes reins, un frisson qui chemine lentement le long de ma colonne vertébrale. Mes pointes de seins en deviennent douloureuses.
« Garde la position. Lisette va venir te chercher. » Et elle continue son chemin, me laissant seule, désemparée. Soudain, l’image de ma mère s’impose à moi. Les événements ce sont succédés avec une telle intensité que, pas un instant, je n’ai pensé à mes parents. Ils doivent être morts d’inquiétude. Peut-être même que la police me recherche…
« Christelle ! S’il vous plaît… »
La rousse pivote sur ses talons et revient vers moi.
« M… mes… mes parents. Ils doivent s’inquiéter. »
Prenant son temps, elle s’approche et s’accroupit à côté de moi. Son souffle caresse ma nuque et son parfum vient agacer mes narines, accroissant mon désir. Du bout de l’ongle gauche, elle relève mon menton me forçant à tourner la tête vers elle.
« Ne t’inquiètes pas pour eux. Tu comprendras en temps utile. »
Ses lèvres sont à quelques centimètres des miennes. Son regard perçant semble lire mes émotions comme dans un livre ouvert.
« M… mais… la police ? »
« La police ? » Demande-t-elle en ponctuant ses paroles d’un rire moqueur. « Pourquoi veux-tu que la police s’intéresse à une petite vicieuse, nymphomane de surcroît, comme toi ? »
Je blêmis. Elle se saisit de mon téton gauche et le fait rouler entre le pouce et l’index de sa main droite. Je sursaute. Lentement, sadiquement, ses doigts se resserrent comme un étau sur ma chair tendre.
« Parce que tout le monde ici sait que tu n’es qu’une petite nymphomane vicieuse, n’est-ce pas Sandrine ? »
Je baisse les yeux. La pression de ses doigts s’accentue, renforcée par une lente torsion douloureuse.
« Je t’ai posé une question. »
Un gémissement de souffrance s’échappe de ma gorge. « Oui. » Ma voix enrouée peine à franchir mon larynx.
« Oui qui ? » Susurre-t-elle sadiquement contre mon oreille en tordant de plus belle.
« Oui Christelle ! » Dis-je en réprimant un cri de douleur.
« Bien. Maintenant, je te le répète pour la dernière fois : Si tu m’adresse encore une fois la parole sans y avoir été invitée, je me ferais un plaisir de corriger tes jolis petits seins avec le plus grand raffinement. »
Sur ce, elle me tourne le dos et m’abandonne, pantelante, le souffle coupé, effondrée contre la porte.
« Sandrine. »
La voix douce de Lisette. Elle se tient derrière moi et se penche pour se saisir de ma laisse.
« Viens, faut qu’on aille se préparer. »
Derrière la porte face à laquelle j’étais agenouillée, s’ouvre une salle de bain superbe. Entièrement en marbre, ses dimensions raisonnables tranchent avec la démesure des différentes pièces que j’ai visité auparavant. Ici, l'agencement classique tranche avec la débauche de luxe à laquelle j’ai été confrontée jusqu’à maintenant. Au fond de la pièce, une vaste douche en occupe toute la largeur, abritée derrière une vitre qui protège des projections d’eau. Sur la droite, une double vasque entièrement en marbre est dressée contre un grand miroir qui reflète une grande partie de la pièce. De l’autre côté, en face, une table à maquiller fait presque toute la longueur du mur, agrémentée, elle aussi, d’un miroir de même dimensions que son vis à vis. Enfin, un fauteuil rigoureusement identique à ceux qu’on trouve dans les salons de coiffure, trône face au meuble.
Le jour commence à décliner. Elle actionne la lumière et, un peu partout, des spots s’allument, inondant la pièce de lumière et faisant monter la température de quelques degrés.
« Déshabille-toi vite, il nous reste qu’une petite heure pour nous préparer. »
Rapidement, elle ôte ses vêtements. Je l’imite en l’observant. Nos regards se croisent dans la glace.
« Comment que tu me trouves ? » Demande-t-elle en quittant ses bas.
 « T… très jolie. » Fais-je en rougissant. « J… je voulais te présenter mes excuses pour tout à l’heure. »
« Quoi donc ? »
« Ben… Tout à l’heure… Tu sais, à table… »
« Ah. Quand j’ai bu ta pisse ? »
Son langage me choque.
« Oui… »
Elle ramasse nos vêtements et les mets dans une corbeille visiblement prévue pour le linge sale. « Tu sais, t’as pas à t’excuser pour ça. J’ai adoré. »
« M… mais… »
« Madame aime bien me le faire. Quand elle m’accepte à dormir avec elle, le matin, je dois boire sa pisse quand elle se réveille. »
Effarouchée par ses propos, je la rejoins timidement sous la douche. Sans ses talons, cette fille est minuscule. Je fais presque une tête de plus qu’elle. Mince à l’extrême, ses petits seins font penser à ceux d’une adolescente. Curieusement, ses tétons, démesurés tant ils sont proéminents, ressemblent au contraire à ceux d’une adulte. Je n’avais pas remarqué quand elle m’avait exhibé ses marques de coups que chacun d’entre eux était orné d’un petit anneau le transperçant en son milieu. Son ventre plat et musclé avoisine une taille étonnamment fine. Entre ses cuisses plutôt bien proportionnées, un troisième anneau dépasse des lèvres de son sexe glabre. J’avais déjà lu ou entendu parler d’originaux se faisant faire un "piercing" sur le sexe ou les seins mais je n’en avais encore jamais vu de mes propres yeux.
Son corps enfantin et le naturel avec lequel elle profère ces paroles vulgaires la font ressembler à une adolescente attardée.
« Tu sais, c’est pas le pire. » Ajoute-t-elle en s’immergeant sous la douche.  « Avec Christelle, y-a pas que sa pisse que je dois me taper… »
« Comment ça ? » Je n’ose comprendre ce qu’elle m’annonce. Son ton est aussi détaché que si elle parlait de la pluie et du soleil.
Je l’observe savonner son corps juvénile. Ses mains enduites de savon frottent énergiquement les traces violettes des précédentes corrections qui ne semblent plus la faire souffrir.
« Ben, avec elle c’est aussi le reste que je dois avaler. Au début, j’ai eu du mal à m’y faire. Mais maintenant ça va. Je suis au bord de prendre mon pied quand ça arrive. »
Abasourdie, je la regarde en restant interdite. Elle frotte tout son corps, n’épargnant que le bas-ventre.
« Ben qu’est ce que t’as, on dirait une statue. Magne toi si tu veux pas qu’on soye à la bourre. »
L’eau a un effet terriblement relaxant, j’y resterai des heures. Intriguée qu’elle ait  renoncé à se savonner l’entrecuisse, je lui demande si ça la brûle beaucoup en désignant son sexe tumescent.
« Non, plus maintenant, mais qu’est ce que ça peut me gratter. Madame veut que ça soye toi qui me nettoie. Regarde, je dois être vachement irritée. »
Poussée par la curiosité, je m’agenouille à ses pieds. L’eau ruisselle entre ses seins, coule sur son ventre et finit en formant un petit filet entre ses jambes. Elle s’écarte des deux mains et exhibe son sexe de façon obscène. Son pubis est aussi rouge que s’il avait été exposé à un coup de soleil. Ses chairs intimes ont la couleur d’un morceau de viande crue sur l’étal d’un boucher. De nombreux petits dépôts rosâtres, probablement des résidus de sauce piquante, sont répartis un peu partout entre le haut de son pubis et son anus. Une odeur à la fois poissonneuse et épicée pénètre mes narines. Son sexe a macéré pendant tout le repas dans cette mixture. Je n’ose imaginer à quel point l’irritation doit la tourmenter.
« On dirait que tu as pelé. »
« Oui, ça fait toujours ça. J’avais une trouille terrible qu’elle m’en remette une couche après le repas. Allez savonne moi, j’en peux plus. »
Je fais couler une noix de gel douche sur son pubis et, après m’en être enduit l’index, je le fais glisser avec précaution dans l’ouverture de son sexe. Une plainte me fait faire marche-arrière précipitamment.
« Non continue, c’est bon. »
Elle se cambre et pousse son bassin vers moi dans un geste d’invite sans équivoque. Délicatement, je m’aventure à nouveau dans ses chairs dévastées.
« Ouiiii, vas-y. »
Cette fois-ci, son ton ne m’abuse pas. La douleur que je lui inflige en touchant ses chairs boursouflées lui donne du plaisir. Du plat de la main, j’enduis toute son intimité de savon et la frotte longuement, d’avant en arrière, agaçant au passage son clitoris turgescent qui pointe comme un petit membre en érection. Mon excitation augmente en même temps que la sienne et ses plaintes du début ne tardent pas à se transformer en gémissements de plaisir.
« A l’intérieur aussi. »
Sa voix n’est plus qu’un souffle. Délayé par l’eau qui ruisselle sur son corps, le savon coule le long de ses cuisses, teinté de rose. L’idée que ça pourrait être du sang m’effleure, mais je ne lui accorde aucun crédit. Délicatement, je présente mon index à l’entrée de son vagin.
« Ouiiii, comme ça. »
Ses gémissements se sont transformés en râles. Je fais pénétrer mon doigt jusqu’à la garde avant de le ressortir, puis de le réintroduire plusieurs fois. Parfois je fais une halte au plus profond de son sexe offert, me délectant des spasmes de plaisir que ça lui cause. Ses muscles, d’une tonicité étonnante serrent mon doigt avec force, comme pour l’empêcher à jamais de ressortir. Un jus rougeâtre coule le long de mon poignet. Son corps se tend comme la corde d’un arc.
« Stop, arrête-toi. »
Son ordre me surprend autant qu’il me tétanise.
« Si je jouis, Madame va m’étriper. L’autre côté maintenant. »
Elle se retourne brusquement et me présente deux petites joues, parfaitement rondes et proportionnées, sans une once de graisse, séparées par une entaille profonde qui dévoile de façon obscène son intimité la plus secrète. Là aussi, de nombreuses traces violettes s’entrecroisent, recouvrant l’intégralité des deux hémisphères. Des deux mains, elle tire sur ses fesses, m’exposant intégralement sa région anale. La similitude avec le devant est surprenante. Son entre fesse n’est que rougeurs et boursouflures, comme si une crise d’urticaire locale s’y était subitement déclarée. Les restes de la sauce épicée ont noirci et forment quelques petits dépôts écœurants tout autour de son sphincter. Le jet de la douche noie la raie de ses fesses entraînant une bonne partie de ce qui y déborde.
« Allez Sandrine, vas-y ! »
Son autorité à raison de mes derniers scrupules. J’effleure un instant la muqueuse enflammée, puis, encouragée par son absence de réaction, je m’enhardis et, d’un mouvement circulaire, applique le savon autour de son anus. Ses mains écartèlent les joues de son derrière à les arracher. Son rectum palpite comme la bouche d’un poisson en mal d’oxygène, s’ouvrant et se refermant convulsivement. C’est sans aucune difficulté que mon doigt se fraye un passage au cœur de ses entrailles.
« Mmmmm… C’que c’est bon. »
Un dernier sursaut de pudeur me tourmente. Je suis à genoux derrière une jeune femme que je ne connais pas depuis une semaine. Elle est courbée devant moi et s’écarte les fesses à deux mains pour livrer passage à mon index que j’ai enfoncé dans son anus jusqu'à la jointure des première et deuxième phalanges. Un voile de honte me met le feu aux joues. Paradoxalement, au même instant, mon désir n’a jamais été aussi fort. Perversement, j’accentue la pression de mon doigt. Ma deuxième phalange franchit la barrière élastique, récompensée par un nouveau râle de plaisir.
« Fais tourner ton doigt pour l’enfoncer plus loin. » Me conseille-t-elle.
Je dois être complètement folle, incapable de contrôler mon excitation, j’enfouis mon index jusqu’à la garde d’un geste bref.
« Ouiiii… tourne le encore. »
Au bord de la frénésie, je fais pivoter mon doigt dans tous les sens.
« Stop, ça suffit. Ressors-le maintenant. »
Elle doit avoir quelque hôte indésirable au fond de ses intestins car, à sa sortie, le bout de mon index comporte, en plus de la mixture corrodante, quelques traces suspectes, marron foncé, qui ce sont glissées sous mon ongle et dont je ne doute pas qu’il s’agisse de ses excréments. Au bord du dégoût, je m’empresse de me rincer sous le jet.
« Ca me gratte encore. » Dit elle en se rinçant. « Dommage qu’on ait pas plus de temps. » Elle sort de la douche pour s’examiner dans le miroir. « Pas étonnant que je suis toute rouge. »
Je me lave en profondeur, étonnée qu’elle n’en fasse pas de même. Elle m’a ôté ma laisse avant d’entrer dans la douche mais le collier me gêne énormément. Sec, j’arrivais à l’oublier, mais maintenant, alourdi par l’humidité, chaque mouvement me rappelle sa présence.
« Grouille toi, on a plus qu’une demi-heure et faut encore que je te coupe les cheveux. »
Stupéfaite, je me suis immobilisée sous la douche.
Assise devant la coiffeuse, elle m’étudie à travers le miroir en enfilant une nouvelle paire de bas.
« C’que t’es mignonne avec tes couettes. Dommage que Madame n’en veut plus.  Moi j’aime bien. »
Ruisselante d’eau, je sors de la cabine.
« Pas le temps de t’essuyer. Met-toi là. »
Elle désigne le fauteuil qu’elle vient de quitter. Ses talons affinent sa silhouette, la faisant presque paraître maigre. Je prend place devant la grande glace avec l’impression de me trouver chez un coiffeur d’un genre très particulier. Son reflet me renvoie l’image  d’une poupée obscène grandeur nature. Elle a remis sa coiffe et son porte-jarretelles qui, avec les bas et les escarpins dégagent un parfum d’interdit troublant. Le mouvement que fait le fauteuil en descendant me fait tressaillir. Il est équipé d’un vérin commandé électriquement qui lui permet d’en ajuster précisément la hauteur.
Armée d’une longue paire de ciseaux, elle commence à tailler dans ma chevelure. Devant mon air inquiet, elle tente de me rassurer. « T’inquiète pas, Madame a très bon goût. » Son visage exprime une profonde adoration. « Si elle te préfère avec les cheveux courts, c’est que ça va vachement bien t’aller. »
Résignée plus que confiante, j’assiste, impuissante, à la chute de mes mèches les unes après les autres. Il est vrai que l’avis de Madame, en tant que directrice d’une agence de mannequins et le goût exquis avec lequel sa maison est décorée sont plutôt rassurants. Néanmoins, je porte les cheveux longs depuis ma plus tendre enfance et c’est avec un pincement au cœur que je me résigne à m’en séparer.
A nouveau, la maîtrise dont fait preuve ma compagne me surprend. Telle une professionnelle, elle s’active avec des gestes sûrs et efficaces. Rapidement, le séchoir et les brosses remplacent les ciseaux.
« Tu as déjà travaillé dans un salon de coiffure ? »
« Oui, j’ai fait deux premières années de C.A.P. Une pour être coiffeuse et l’autre pour être esthéticienne, avant d’entrer dans la mode. J’ai même rencontré Karl Lagornfeld. »
Le soupçon d’orgueil qui pointe dans le ton de sa voix me rappelle le discours de Madame sur la façon dont elle avait fait la connaissance de Lisette et avec quel dédain elle avait exclu une carrière de mannequin.
« Mais paraît que je suis trop petite. »
Sa déception me fait mal au cœur. Je décide de changer de sujet. Ma coupe me fait penser à celle d’un garçon et l’image que me renvoie la glace me charme.
« J’aime bien les cheveux courts. » Dis-je
« T’as encore rien vu, attends le maquillage. »
Son visage radieux me fait réaliser que j’ai fait mouche.
Le maquillage est expédié en quelques minutes et ma tenue l’est encore plus puisque Madame souhaite que je paraisse devant elle nue comme un ver. Lisette sort un nouveau jeu d’entraves du placard et c’est avec des bracelets de cuir, un collier et une laisse pour seules et uniques parures que je l’accompagne jusqu’à la piscine.
Nous arrivons les premières. L’endroit est baigné d’une clarté puissante qui repousse la nuit bien au delà des arbres qui délimitent le périmètre. La luminosité, dégagée par plusieurs batteries de spots montés sur des lampadaires est telle, qu’on pourrait se croire en plein jour.
« Tu connais la position maintenant. » Me dit Lisette en s’agenouillant dos à la piscine. Je l’imite en me plaçant à ses côtés.
Le docteur Lee est la première à nous rejoindre. Elle a troqué sa blouse médicale contre une petite robe blanche, très courte, qui met en valeur son bronzage. Elle s’immobilise à ma hauteur. Deux interminables jambes, perchées sur de petits escarpins assortis à la robe, remplissent mon champ de vision.
« Bravo les filles, vous êtes en avance. » Elle s’accroupit devant moi, cuisses écartées. Je ne peux m’empêcher de remarquer qu’elle ne porte pas de culotte. Du bout de l’index, elle me fait redresser le menton. « Mmmm tu es à croquer Sandrine. » Et sans autre forme de procès, elle pose ses lèvres contre les miennes, dans un baiser profond et langoureux.
Mon corps réagit immédiatement à cette sollicitation. Mes pointes de seins se tendent et une humidité, maintenant familière, se déclare entre mes cuisses.
« Lisette ! Montre nous la position n° 2 s’il te plaît. » Sa voix suave me met en émoi.
« Bien Docteur. » Ma compagne se cambre en arrière, appuie sur ses deux mains derrière son dos et, genoux écartés au maximum, tend son ventre en avant. L’arc que forme son dos érige sa petite poitrine en offrande et ses genoux forment un angle proche du grand écart.
« Parfait. A ton tour, Sandrine. »
La position est ardue. Heureusement, les quelques dix années de danse que j’ai pratiqué quand j’étais petite m’ont conféré une souplesse qui n’a rien à envier à celle de la jeune fille. L’impudeur de la position ajoute à mon excitation.
« Bien ! Bravo pour la souplesse ! » Dit-elle en avançant son escarpin immaculé, à quelques dizaines de centimètres de mon entrecuisses. Elle me domine de toute sa hauteur et, les mains sur les hanches, a cette petite phrase que je juge anodine sur le coup : « Avance toi vers moi. »
Prenant appui sur mes mains, je fais glisser mes genoux vers elle.
« Encore. » L’injonction est plus sèche, la voix douce du début fait place à cette autorité que je vénère et qui me conforme à ma nouvelle condition de soumise.
Mon pubis se trouve tout près de son pied. Mes joues s’empourprent. N’osant lever les yeux, je sens plus que je ne distingue, son regard conquérant posé sur moi.
« Tu y es presque ma jolie, encore un effort. » Cette fois, il n’y a plus d’alternative, je sais où elle veut en venir. L’humiliation que m’impose cette exhibition perverse se traduit par une pulsion de plaisir. Je franchis les quelques centimètres restants et appuie mon sexe contre son pied. Comble de la honte, un petit gémissement de plaisir m’échappe.
« Très bien. Maintenant, tu vas faire onduler légèrement ton ventre de haut en bas. Un peu à la manière des danseuses orientales. Son ton doucereux et le luxe de détails dont elle se sert pour me guider me font réaliser qu’elle s’adresse à moi comme si j’étais une handicapée mentale ou une gamine de dix ans d’age mental.
Mon pouls s’accélère, les joues en feu, j’ai bien compris qu’elle veut que je frotte mon entrecuisse contre sa chaussure. Toute fierté abolie, je suis ses directives avec la faiblesse d’une nymphomane en chaleur. La boule de plaisir qui a pris naissance dans mon bas-ventre remonte progressivement vers ma poitrine. Je me comporte comme la pire des traînées. Plus je me sens avilie, plus mon plaisir prend le pas sur ma raison. Toute notion du temps m’est devenue étrangère quand soudain, totalement indifférente à mes états d’âme, elle retire son pied, et me plonge dans un abyme de frustration.
« Tu aimes ça, te frotter. Petite vicieuse. Regarde dans quel état tu as mis mon soulier. »

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La preuve infamante de ma dépravation luit sur sa chaussure, rendue brillante par l’éclairage nocturne. Toute à ma frustration, je lutte de toutes mes forces contre la terrible envie de me caresser qui m’étreint. Contre ce désir impératif, irrépressible, qui me pousse à continuer de me caresser sur sa chaussure.
Au même moment, dans un claquement de talons magistral, Christelle fait son entrée. Elle porte toujours le même ensemble de cuir et dégage une telle aura d’autorité que je me sens prise en faute et me redresse précipitamment sur les genoux. Elle avance nonchalamment, d’une démarche chaloupée de mannequin, tenant à la main une longue cravache qu’elle fait claquer contre sa jambe à chaque pas.
S’approchant de moi, elle me fixe longuement dans les yeux avant de me crucifier : « Deux choses ma jolie. Premièrement, qui t’a autorisée à regarder ailleurs que par-terre quand tu es en présence d’une Maîtresse ? » Aussitôt, je baisse les yeux. Une chape de plomb vient de s’écraser sur mes épaules. « Il va être temps de retenir les leçons jeune fille. Si tu as du mal à comprendre, je vais me faire un plaisir de t’y aider. »
« Pardonnez moi Christelle. Ca ne se reproduira… »
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’un coup de cravache me cingle sévèrement la hanche gauche.
« Deuxièmement, qui t’a autorisée à changer de position ? » Un coup, sur l’autre hanche, ponctue sa question. « Ici, tu n’as aucun droit. Uniquement celui de faire ce qu’on exige de toi. Est-ce bien compris ? »
« Oui Mad… »
Un troisième coup me cingle avant que j’aie eu le temps de reprendre ma position.
« OUI QUI ? »
« CHRISTELLE, oui Christelle. P… pard… pardonnez moi. » Terrorisée par la douleur, je lutte de toutes mes forces pour m’exprimer clairement. Les mots peinent à sortir de ma bouche. Je m’empresse de reprendre la position lorsque la voix de Madame retentit.
« Et-bien, et-bien. Que se passe-t-il ici ? »
C’est une princesse fatale qui vient de faire son apparition au bout de la terrasse, vêtue d’une robe de soirée digne d’un conte de fées, fendue jusqu’à mi-cuisse, juchée sur des escarpins d’une finesse incomparable, superbe. Elle est escortée par un doberman noir, harnaché d’une muselière qui tire sur sa laisse avec une telle ardeur qu’elle peine à le contenir.
« Tout doux, Blackie, tout doux. »
L’injonction calme quelque peu la bête, et elle s’avance majestueusement vers nous, faisant tinter ses talons aiguilles sur le carrelage de la piscine.
« Rien de bien grave, juste une petite mise au point entre Sandrine et moi. » Lui répond Christelle.
« Et quel genre de "petite mise au point" nécessite de tels hurlements ma chère. »
Le ton employé par Madame est si froid et sévère qu’il fustige la rousse.
« C’est à dire que Sandrine a du mal à retenir certaines règl… »
« T’aurais-t-elle manqué de respect ? » La coupe Madame en s’adressant au docteur Lee.
« Non, il s’agissait de règles disons… » Elle s’interromps, comme si elle cherchait ses mots. « Disons plus subtiles. » Répond le médecin.
« Sandrine, explique moi ce qu’on te reproche. » Me dit-elle en se penchant pour examiner les traces de cravache sur mes hanches.
« C… c’est à dire que… Je vous promet que ça ne se reproduira pas Mad... »
Une peur irraisonnée de l’avoir offensée, d’avoir failli à ma part du contrat me fait perdre les pédales.
« Ma question porte sur le passé, pas le futur. Je ne te demande pas ce que tu devras faire demain ma chérie, mais ce que tu as fait tout à l’heure.  » L’impression de passer pour une demeurée me procure une décharge d’adrénaline qui me donne la force de répondre
« J’ai changé de position sans y être autorisée et j’ai regardé Christelle dans les yeux. » Telle une mitrailleuse, j’ai expulsé les mots comme si ils me brûlaient la bouche.
« Ce n’est que ça ? Cette chère Christelle. Elle est toujours si soucieuse du protocole. Bien, oublions ça voulez vous. »
Et elle prend gracieusement place dans le luxueux canapé d’angle huit places, sous l’auvent de toile, immédiatement suivie par le docteur Lee et Christelle. Il est évident que c’est elle qui mène la danse. Les deux autres respectent et subissent ses décisions autant que Lisette et moi. Elle fait coucher le doberman à ses pieds et lui flatte la nuque en se tournant distraitement vers sa bonne.
« Lisette ! Des rafraîchissements s’il te plaît. »
Ne sachant que faire d’autre, je conserve l’humiliante position n°2.
« Sandrine, approche toi, que je puisse admirer ta nouvelle coupe. »
Heureuse de faire l’objet de son attention, je me redresse avec empressement.
« Non, pas comme ça. » Je me fige. « Garde la position ma chérie. »
Aussitôt, je fus assaillie par un cas de conscience. Devais-je, comme mon bon sens me le suggérait, m’avancer courbée en arrière, mais en prenant appui sur mes pieds et mes mains, ce qui ne correspondait pas complètement à la position n°2. Ou bien, écouter cette petite idée folle qui venait de germer dans mon esprit et me commandait de le faire en rampant sur les genoux. Pourquoi ai-je choisi la deuxième solution ? Le carrelage antidérapant est rugueux et je savais forcément que ma peau n’y résisterai pas. Etait-ce l’envie de faire acte d’allégeance envers Madame ? Avait elle conscience de ce qu’elle exigeait de moi et apprécierait-elle ma mortification à sa juste valeur ? Toujours est il que lorsque je parvenais à ses pieds, j’avais les genoux râpés et je dégoulinais de sueur de la tête aux pieds.
D’un jappement rauque, Blackie accueille mon arrivée. Il pointe son museau luisant de  bave vers moi et approche sa gueule de mon corps offert. Surmontant mon dégoût, je me prépare à subir ce contact repoussant lorsqu’un ordre sec de Madame le rappelle sévèrement à l’ordre.
«BLACKIE ! COUCHE. » Le molosse regagne sa place. « Tu devrais monter sur la table ma chérie. Nous serons plus tranquilles. »
La performance acrobatique à laquelle je me livre en escaladant la table basse la captive. Le plateau de la table mesure bien un mètre cinquante de large sur quatre à cinq de long. Je m’immobilise en son milieu, exposant ma nudité comme une statue dont la seule raison d’être serait la décoration.
Pendant ce temps, Lisette fait le service avec cette distinction qui la caractérise dans ce rôle et qui s’oppose si étrangement à la vulgarité avec laquelle elle s’exprime parfois.
Les trois femmes sont confortablement installées. Christelle et Lee ce sont emparées de leurs verres tandis que Madame s’est contentée de déplacer le sien en le poussant entre mes cuisses, tout près de mon pubis. Malgré mon regard baissé, je sens son attention fixée sur moi. Ses yeux qui se repaissent de mon corps me gênent plus que je ne l’avais imaginé. La température est encore clémente, malgré l’heure avancée de la nuit et je transpire de plus belle. Malgré la douleur qui consume mes genoux, je reste stoïque, admirant sa main dont les ongles rouges me font penser à des griffes et son poignet finement ciselé autour duquel elle porte un bracelet en or d’une valeur qui dépasse certainement mes plus folles espérances.
Son verre est rempli de glaçons, de fines gouttes de condensations se sont formées tout autour. Ses doigts l’enserrent toujours lorsqu’elle s’exclame.
« Mais ma pauvre enfant, tu saignes ! » Son ton exprime une indignation que j’hésite à qualifier de feinte. Ma position m’empêche de distinguer quoi que ce soit mais la douleur me confirme ses paroles. Du bout du doigt, elle prélève délicatement un peu de sang sur mon genou gauche et le porte à sa bouche. « Heureusement que nous avons un médecin à bord. » Cette fois, il n’y a pas d’équivoque, ses paroles n’ont d’autre but que de me ridiculiser.
Ne voulant sans doute pas perdre une miette du spectacle qui s’annonce, Lee s’est rapprochée.
« Oh mais je n’ai pas apporté avec moi le matériel que nécessite une intervention aussi délicate. Et si nous appelions les pompiers ? » Elles éclatent de rire.
« Bonne idée, comme ça nous ferons d’une pierre deux coups. Ils pourront éteindre les flammes que nous n’aurons pas réussi à contrôler. » Ce disant, Madame déplace son verre et le fait glisser très lentement vers mon sexe bouillant. Pendant ce qui me semble une éternité, je le vois s’approcher, s’approcher, jusqu’à entrer contact avec mon pubis.
« Ecarte toi mieux que ça Sandrine, comment veux tu que nous puissions opérer si tu n’y mets pas du tien. » Nouvel éclat de rire, général cette fois.
« Attend, je vais t’aider. » Dit la doctoresse ,d’une voix joyeuse, en faufilant ses mains entre mes cuisses pour écarter mes lèvres intimes.
Avec un petit mouvement de rotation, Madame appuie le verre contre l’intérieur de mon sexe, s’appliquant à maintenir le contact glacé avec mes chairs.
Dépassée par les évènements, je me mets à gémir. Mon cœur bas la mesure du plaisir qui grandit dans mon ventre.
« Au feu les pompiers… » Se met à chantonner Christelle, provoquant une crise d’hilarité générale.
Lee a posé son verre contre ma poitrine et le fait alterner de mon sein droit à mon sein gauche. « Je n’aurai de cesse que lorsque ces deux petits tétons impertinents cesseront de me narguer. »
Je lance toutes mes forces dans la bataille pour rester dans la position exigée. Plus le contact glacé se répand dans mes parties sexuelles, plus la transpiration ruisselle sur mon front, révélatrice du plaisir formidable qui gronde dans mes veines. Les battements de mon cœur s’accélèrent avec le rythme de ma respiration. Je ferme les yeux pour mieux me concentrer sur l’orgasme que je sens poindre dans mon ventre.
Le parfum de Madame me les fait rouvrir. Sa bouche s’approche de la mienne. Je me suis tant préparée à ce moment magique que je referme les yeux en ouvrant la bouche. Au dernier moment, elle se détourne pour lécher ma tempe. Je dois attendre, aussi ridicule qu’un poisson réclamant sa nourriture derrière la paroi de son bocal, frustrée de ne pas recevoir ce baiser qu’elle me refuse.
« Ne t’inquiète pas ma chérie, le docteur va te soigner. » Chuchote-t-elle dans mon oreille, avant de poser enfin, définitivement, ses lèvres sur les miennes. Mon cœur s’emballe. La fraîcheur de sa bouche, son parfum, la délicatesse avec laquelle elle s’empare de moi me font tourner la tête.
Comme dans un rêve, je ferme les yeux et la sens picorer délicatement mes lèvres avec une tendresse infinie qui me comble au delà de tout ce dont je pouvais rêver. Ses lèvres s’appliquent hermétiquement contre les miennes dans une caresse langoureuse qui hisse ma volupté à un sommet jamais atteint. Sa langue prend possession de la mienne et l’entraîne dans un ballet endiablé qui me vide l’esprit. Oubliés, la douleur de mes genoux, l’inconfort de ma position, l’humiliation due à la présence des trois femmes à la fois spectatrices et complices de mon avilissement. Plus rien ne compte, que cette bouche et cette langue merveilleuses qui me mènent irrémédiablement à l’extase. Lorsque sa main remonte le long de la cuisse, je n’ai de cesse que de m’écarteler afin de lui livrer ces territoires vierges que je réserve depuis si longtemps. Dans mon esprit, aucun doute ne s’oppose à l’idée qu’elle et elle seule me permettra d’atteindre ce plaisir bestial que je refoule depuis si longtemps au plus profond de ma libido.
Le contact, si délicieux, de sa main entre mes cuisses me cause une telle contraction dans le ventre que j’en ai le souffle coupé. Mes pointes de seins me font souffrir tant elle sont sensibles. Lorsque son doigt délimite avec expertise le centre de mon intimité. Un tremblement incontrôlable s’empare de mes bras. Je suis tellement mouillée que j’ai l’impression qu’elle glisse aussi bien entre mes chairs que si elles avaient été enduites de beurre.
Incapable de me retenir, je pousse un râle de bonheur qu’elle étouffe avec ses lèvres. Soudain, une douleur aiguë transperce mon clitoris. Elle vient de le pincer entre ses ongles. Les tremblements de mes bras gagnent tout mon corps. Elle saisit mon téton gauche. Ma respiration s’emballe. Tout se met à tourner autour de moi. Brusquement, ses doigts serrent en tournant l’extrémité érigée de mon sein envoyant des décharges électriques dans ma poitrine. Le cri de plaisir qui enflait dans ma poitrine fuse de ma bouche à la sienne. La douleur déclenche un orgasme ravageur, un plaisir d’une violence inouïe qui explose dans tout mon être, n’en épargnant aucune partie, bouleversant toutes mes certitudes. Le contact de ses doigts qui me torturent et de sa bouche qui me cajole remplacent toutes les autres sensations, me rendant insensible à la crampe formidable qui, d’un seul coup, noue le muscle de mon mollet droit. Mon cri devient hurlement. Il échappe à ma conscience. Tout devient noir.
Une sensation froide sur mon genou droit me fait reprendre contact avec la réalité. Agressée par la luminosité, je cligne des paupières un long moment avant d’ouvrir les yeux. Je suis étendue sur le canapé. Le docteur Lee, agenouillée à mes pieds, me passe une compresse imbibée d’un produit glacé qui soulage mon genou endolori. Je lève les yeux, Madame caresse mes joues et une douce brise engendrée par l’air qu’elle souffle sur mon front me rafraîchit merveilleusement. Comble du bonheur, ma tête repose sur ses cuisses et ses grands yeux bleus me fixent avec bienveillance.
« Comment te sens-tu ma chérie ? »
Abasourdie par tant de sollicitude, je rassemble mes esprits avant de lui répondre.
« Je vais bien, merci Madame. »
Elle se penche sur mon visage et dépose un baiser sur mon front.
« Repose-toi, tu as eu assez d’émotions pour l’instant. »
Sa main s’égare sur ma poitrine et caresse distraitement mes petits seins, dont les pointes ne tardent pas à se redresser.
« Quelle santé ! Je n’ai jamais rien vu de pareil. » Avec un sourire radieux, je frissonne au contact des soins que me prodigue le docteur Lee. « Ce soir, ma belle, tu dors dans mon lit. » Ces paroles me font plus de bien que toutes les attentions de la belle doctoresse. « Cependant, il y a quelque chose qui me chiffonne… Tout à l’heure, Lisette et toi avez pris une douche n’est ce pas ? »
« Oui Madame. »
« Ensuite, elle t’a coupé les cheveux comme je le lui avais demandé. Je me trompe ? »
« Non Madame. »
« Lisette. Approche toi s’il te plaît, j’ai quelques questions à te poser. »
La jeune fille vient s’agenouiller contre nous.
« Dis moi ma fille, à quelle heure êtes vous arrivées à la piscine ? »
« Dix heures moins le quart Madame. »
« Cela fait donc un battement d’un quart d’heure n’est ce pas ? »
« Oui Madame. »
« A combien de minutes estimes tu le temps qu’il t’aurait fallu pour rafraîchir le pubis de Sandrine ? »
Aussitôt, je comprend où elle veut en venir. Lisette est plus longue.
« Je ne sais pas Madame. Quelques minutes je pense. »
« Bien. Approche toi un peu plus. » Dit-elle en la saisissant par les cheveux et en la contraignant à incliner son visage au dessus de mon mont de vénus. « Que constates-tu ? »
Instantanément, le visage de la petite bonne se décompose. « Ses poils ont commencé à repousser Madame. » A son ton, il est clair qu’elle vient seulement de réaliser. « Je… j’aurai dû la raser. » Dit-elle en baissant la tête.
« C’est inadmissible, ma fille. » Madame porte son verre à ses lèvres et en boit quelques gorgées, faisant durer le suspens. « Toi aussi tu vas passer la nuit avec moi… Mais pas dans mon lit. » Lisette blêmit.
« Comme vous voudrez Madame. »
« Christelle ! »
« Oui Madame »
« Emmène la dans ma chambre et prépare la s’il te plaît. Positon n°10, les yeux bandés. Tu peux t’amuser un peu avec elle en m’attendant. Mais attention, pas de marques. »
« Bien Madame. »
Lisette s’est décomposée en entendant les consignes. La mort dans l’âme, je la vois trottiner piteusement derrière Christelle qui ne dissimule pas son plaisir.

À venir : Le supplice de Lisette.

 

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