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Histoire de Sandrine (7)
précédant

Par Perverpeper le 07/06/14

 

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Synopsis : Sandrine est une jeune lycéenne. Quelques jours après avoir fêté ses 18 ans, alors que le baccalauréat n’est plus qu’à quelques semaines, elle est enlevée par une femme richissime qui l’initie aux peines et aux joies de la soumission.

"Les femmes rougissent d'entendre nommer ce qu'elles ne craignent aucunement à faire."
Montaigne

Chapitre 7 : Première nuit avec Madame : La décision.
 
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Protagonistes :
Sandrine : Jeune lycéenne âgée de 18 ans depuis quelques jours.
Madame : Jolie blonde d’une quarantaine d’années. Duchesse de Villemonble et Maîtresse de Lisette.
Lisette : Petite soubrette vicieuse, d’une vingtaine d’années, au service de Madame depuis quelques années.
Christelle : Âme damnée de Madame. Elle fait office de chauffeur et prend beaucoup de plaisir à faire souffrir.
Ghislaine : Amie de Sandrine.
Sylvie : Amie de Sandrine
Lee : Doctoresse, amie de Madame

 

D’innombrables images tournent dans ma tête. La scène incroyable à laquelle je viens d’assister ne cesse de me hanter. Comment est-il possible de jouir dans la douleur ? Incapable de me focaliser sur quoi que ce soit d’autre, la question tourne et retourne dans ma tête, sans que je puisse y répondre. La douceur du morceau musical précédant est remplacé par une chanson au rythme nettement plus soutenu. Il s’agit de Knockin’ on heaven’s door de Guns n’roses.

It’s getting dark, too dark to see
Feel like I’m knocking on the heaven’s door*

Assommée par ces évènements fous, je m’abandonne sans bouger aux sensations qui assaillent mon corps. Malgré le petit malaise passager (à croire que ça devient une habitude) que je viens d’éprouver, mes seins et mon entrecuisse ont tôt fait de se rappeler à mon bon souvenir.
Avec beaucoup de délicatesse, Madame tente de me réconforter. Ses grands yeux bleus me fixent et je perd au fond d’un abyme insondable. Comment une femme d’une telle beauté peut-elle faire preuve d’une telle cruauté ? Son expression extatique lorsqu’elle a planté cette horrible aiguille dans le petit clitoris de Lisette se superpose en permanence à l’horreur de son geste.
« Décidément, tu es trop sensible ma chérie. Il va falloir que tu t’endurcisse. Je te rappelle que nous avons conclu un marché tout à l’heure, après le repas. »
Elle tend la main et actionne un bouton. La roue sur laquelle Le corps de Lisette pend tête en bas, inanimé, se met à pivoter sur elle même, redressant du même coup la suppliciée. Sa tête, soumise à la gravité, pend au bout de son cou selon un angle changeant au fur et à mesure que la rotation lui fait reprendre une position plus confortable. Un frisson parcourt ma nuque.
« Tiens, bois. Ca va te faire du bien. » Me dit Madame en me tendant un verre.
« Merci Madame. »
Tremblante, je prends appui sur mon coude et m’empare du rafraîchissement en observant la petite bonne dont le corps est toujours écartelé dans ses liens. Sa tête, affalée sur son cou, pend en avant. Chacune des pointes de ses seins, tendue par les élastiques qui en enserrent la base, est transpercée par trois aiguilles qui s’entrecroisent, en croix, au centre des petits boutons de chair sensible. Sa position écartelée révèle sans pudeur la cruauté de son supplice. Je distingue clairement la dernière aiguille qui brille insolemment en haut de sa fente imberbe.
Je finis de vider mon verre au moment même ou le morceau de musique se termine. Contrairement à ce que j’ai cru tout d’abord, Lisette n’a pas perdu connaissance. Avec le silence, je distingue les petits gémissements, à peine audibles, qui émanent d’elle. Sa tête se redresse et son regard brouillé par l’extase rencontre le mien. Ses yeux, noyés de larmes, semblent sourire avant de se voiler une nouvelle fois. Elle exhale un autre râle, en proie au nouveau spasme de plaisir qui la fait chavirer.
« Sandrine ! j’aimerais que tu lui ôte ces aiguilles. T’en sens tu capable ? »
Mes membres se mettent à trembler de plus belle.
« J… j’ai… p… j’ai peur de lui faire mal. »
« Mauvaise réponse ma chérie. Je te donne cinq minutes. Pas une de plus. »
« M…mm… mais… »
Elle ne me laisse pas finir :
« Cesse de bêler comme une chèvre. Je veux que soit toi qui te charge de ce travail. As tu décider de te défiler dès que tu rencontres la première difficulté ? »
« Non Madame, je… »
Elle me coupe une nouvelle fois :
« Si satisfaire mes désirs est hors de ta portée, je pense qu’il vaut mieux en finir immédiatement… »
« NON !!! »
Rouge de honte, je me rends compte que je viens de lui couper la parole au moment même ou les mots sortent de ma bouche. Attirés comme des aimants, ses yeux se plantent dans les miens. Sans même que j’en aie conscience, mon regard se fixe sur mes pieds.
Une gifle impitoyable me dévisse la tête.
« Ne t’avise jamais plus de me couper la parole. Si cela devait se reproduire, je te promets que tu t’en souviendras jusqu’à la fin de tes jours. »
Les larmes envahissent mes yeux et noient ma vue sous un rideau translucide qui m’empêche de distinguer correctement ce qui se passe devant moi. Comment faire ? Ce qu’elle me demande est au-dessus de mes forces. Je tremble tellement qu’au moindre faux-mouvement, je risque de blesser Lisette. Mais, pire encore, la peur d’être rejetée par Madame me taraude comme une pique impitoyable.
« Je vous demande pardon. » Dis-je entre deux reniflements. « Je vous en prie, pardonnez-moi… »
Ma joue me cuit, mais l’idée de déplaire a Madame me torture plus encore. Incapable de trouver une solution à mon problème, je plonge à ses pieds, que j’enlace avec l’énergie du désespoir.
« Je ferai tout ce que vous voudrez. Pardonnez-moi, je vous promets que ça ne se reproduira pas… »
Elle se redresse. Telle une petite fille sans défense, je sens qu’elle me domine de toute sa hauteur.
« Bien, pour cette fois, je serai magnanime. Je veux bien oublier l’incident. »
Elle entreprend de détacher Lisette.
À peine celle-ci se trouve libérée qu’elle s’agenouille à mes côtés et se prosterne à ses pieds.
« Merci Madame… »
Humblement, elle appuie son front contre les escarpins aux longs talons. Comme dans un brouillard, j’assiste à la scène avec l’impression troublante d’être autant actrice que spectatrice. À quelques centimètres de mes yeux, ses tétons, toujours prisonniers des petits élastiques, ne m’ont jamais paru aussi longs et gonflés que maintenant. Avec une dévotion sans pareille, la petite bonne embrasse avec ferveur les pieds de sa tortionnaire. Puis, sans que je m’y sois attendue, elle se retourne vers moi et dépose rapidement un baiser sur ma joue.
« Ça suffit comme ça, ma fille, file rejoindre Lee et Christelle, elles vont se faire un plaisir de soigner tout ça. »
Sans un mot, Lisette reprend péniblement appui sur ses pieds ankylosés et quitte les appartements de sa Maîtresse. Sa démarche pitoyable témoigne des excès qu’elle vient d’endurer.
« Tu reviendras nous réveiller demain à dix heures précises. »
« Bien Madame. »
Je réalise alors que je suis seule avec Madame.
« Redresse-toi Sandrine. »
N’ayant d’autre hantise que de lui déplaire, je me redresse le plus vite possible.
« Je pense que l’expérience est concluante, n’est-ce pas ? »
La phrase m’envoie une décharge d’adrénaline. Force m’est de reconnaître que Lisette a joui longuement et intensément pendant toute la durée de son supplice. Cette découverte remue mes certitudes les plus profondes. Comment une telle souffrance peut-elle provoquer autant de plaisir ?
« Oui… oui Madame. »
« Tu l’as privée d’un plaisir plus grand encore en refusant de lui ôter les épingles. »
Plus intimidée que jamais, je baisse les yeux.
« Je suis sûre que tu meurs de curiosité, non ? »
« Si Madame. Mais ça m’effraie aussi. »
« Ne t’inquiètes pas, tu n’endureras aucune souffrance que tu n’aies souhaitée auparavant. » Dit-elle en s’écartant de moi.
Je ne peux m’empêcher d’admirer la grâce avec laquelle elle se déplace. Tout en elle exprime charme, élégance et distinction.
« Par ici. »
Je m’empresse d’obéir.
Sa silhouette semble toute petite au bord de l’immense lit. D’un geste, elle désigne la moquette entre ses pieds. Il ne m’en faut pas plus pour m’agenouiller humblement devant elle.
Du dos de sa main, elle caresse délicatement mes joues.
« Je t’accorde le privilège de passer la nuit dans mon lit. J’espère que tu en seras digne. »
Un frisson de bonheur me fait trembler des pieds à la tête. La preuve qu’elle ne m’en veut pas. Seule avec Madame… Toute la nuit… Pourvu que je ne la déçoive pas…
« Regarde-moi. » Dit-elle en me soulevant le menton du bout de son index manucuré.
Je lève les yeux en clignant des paupières, éblouie.
« Dormir dans avec moi nécessite une entière disponibilité. Tu dois être en mesure de satisfaire le moindre de mes désirs à n’importe quel moment. Je te veux opérationnelle au moindre claquement de doigt… Me fais-je bien comprendre ? »
« Oh oui Madame ! »
J’ai mis tant de conviction dans ma réponse qu’un petit sentiment de surprise perce dans son regard.
Avec un petit sourire amusé, elle croise lentement les jambes et présente son pied gainé de soie devant mon visage. Sans réfléchir, je m’empresse de déposer un baiser à l’endroit même que Lisette honorait il y a quelques instants. Comme elle ne dit rien, j’en dépose un deuxième. L’odeur du cuir verni pénètre mes narines.
« Plus haut. »
En épousant la forme de l’escarpin, je fais glisser mes lèvres jusqu’à ce qu’elles entrent en contact avec son pied. Sa peau est fraîche et douce. Enivrée par ma soumission, je frotte doucement mes joues et mon front contre les sangles de sa chaussure.
« Tu aimes mes pieds ? »
« Beaucoup, Madame ! »
« Alors montre-le moi. »
Son feu vert me donne du courage. Je m’enhardis et saisis religieusement son escarpin entre mes mains.
« Sans les mains, Sandrine. Bras croisés dans le dos. »
La posture n’est pas vraiment confortable, mais je n’en ai cure. Seule, la faveur que me fait Madame en me permettant de passer la nuit avec elle compte. Je nage en plein bonheur.
« Remonte lentement. » Ajoute-t-elle, sans doute lassée par la multitude de baisers que je ne cesse de déposer sur son pied.
Dopée par ses paroles, je progresse lentement le long de sa jambe, grisée par l’instant présent. Mes lèvres sont sèches et je les sens accrocher par moments sur les bas qui voilent ses jambes merveilleusement galbées.
Il me semble que la chaleur de la pièce s’est accrue de plusieurs degrés. Un contact étrange contre le bas de mon dos me fait sursauter. Un mystérieux objet explore mes fesses, les effleurant délicatement. Troublée par cette caresse imprévue, je lève rapidement les yeux. Madame s’est emparée d’une cravache en cuir noir et s’en sert pour me caresser les fesses.
Arrivée au niveau de son genou, je prends tout mon temps et le noie de baisers, procédant avec le plus de douceur possible. J’ai tellement peur de la décevoir que je n’ose me livrer entièrement à ma passion.
« L’intérieur des cuisses maintenant. »
Ses ordres se succèdent au gré de sa volonté :
« L’autre cuisse… Là, voilà, ne bouge plus… Remonte maintenant… Stop… »
Au comble du bonheur, j’exécute le moindre de ses ordres du mieux que je le peux.
Après ce qui me semble une éternité, j’arrive à l’orée de son entrejambe. Son odeur me grise et me transporte vers des sommets inconnus lorsque, brutalement :
« Ça suffit ! Va me chercher à boire. »
La frustration est terrible, mais je ne m’accorde pas le temps d’y penser, et je trotte vers l’immense frigidaire placé entre deux porte-fenêtres.
« Il y a un plateau sous la table.»
Je m’agenouille pour m’en emparer.
« Sers-moi un verre d’eau pétillante avec une rondelle de citron. »
Le réfrigérateur américain est rempli de boissons de toutes sortes.
Je sens son regard me brûler le dos et la nuque pendant que je m’affaire. Mes jambes tremblent quelque peu et j’ai du mal à me tenir correctement sur mes escarpins. Pourtant, l’humidité maintenant familière qui s’est installée entre mes cuisses ne disparaît pas. Au contraire.
« Tu n’auras qu’à poser tout ça sur ma table de nuit. »
Elle s’est étendue au milieu du lit et tend négligemment la main.
« Viens plus près ! »
Je m’avance à quatre pattes sur le dessus-de-lit en soie.
« Redresse-toi, à genoux. »
C’est avec un plaisir non dissimulé que je m’offre, d’instinct, mes mains ont trouvé le chemin de mon dos et s’y croisent entre mes bras. Sa main s’empare de mon sein gauche. Elle saisit mon téton entre le pouce et l’index et l’étire délicatement en le faisant tourner entre ses doigts.
« Cambre-toi mieux que ça. »
J’avance mon bassin.
« Ecarte les genoux. »
Je me sens dans la peau d’une esclave antique sacrifiée au bon plaisir de sa Maîtresse. Ses doigts jouent un instant avec mon mamelon. Du bout de l’ongle, elle s’amuse à gratter ma petite pointe de chair turgescente avant de glisser le long de mon ventre. Là encore, ses ongles taquinent mon nombril, me procurant mille frissons incontrôlables. Enfin, leur course se poursuit et se termine entre mes cuisses. Une décharge électrique me coupe le souffle.
« Tu es trempée, petite dévergondée. »
Je ferme les yeux. La chaleur qui incendie mes joues doit les rendre plus rouges qu’une tomate.
« Lèche ! »
A quelques centimètres de ma bouche, son index brille, humide de mes humeurs. Au comble de la honte, je tends les lèvres et les mets en contact avec mes propres secrétions intimes.
« J’ai dit lèche. »
Une petite décharge de plaisir éclot dans mon ventre.
Je passe ma langue sur son index.
« Mieux que ça. »
Je prends son doigt dans ma bouche et le suce avec ferveur.
« Tu es complètement trempée, même Lee ne mouille pas autant que toi. »
Je regarde mon ventre imberbe, souhaitant de tout mon cœur qu’elle y glisse à nouveau les doigts. Plus elle me rabaisse et plus cela m’excite.
« Bien, il est temps de me montrer jusqu’à quel point tu es digne de dormir dans mon lit. »
Elle se penche en arrière et écarte ses cuisses à l’équerre. Je m’y prosterne avec empressement.
« Je ne veux pas sentir ta langue pour le moment, uniquement tes lèvres… »
Je prends soin de les humecter avant de les appliquer le plus délicatement possible sur la chair sacrée que je vénère déjà. Je suis récompensée par un petit sursaut accompagné d’un gémissement discret. Madame n’est pas insensible à mes attentions.
« Voilà… c’est ça. »
Encouragée, j’embrasse avec amour son mont de vénus totalement glabre.
« Plus bas ! » Sa voix est devenue plus rauque. Mes lèvres plongent avec délices.
« Non, pas comme ça ! »
Je m’immobilise, interdite.
« Contente toi de me respirer. Je veux que tu connaisses toutes mes odeurs, que tu les adores, que tu les vénères, que tu les connaisses par cœur.
Une odeur assez forte emplit mes narines, mélange de sueur et d’urine.
« C’est ça, renifle-moi comme une petite chienne. Tu devras être capable d’identifier n’importe laquelle des odeurs de ta Maîtresse, même avec les yeux masqués.
Docile, je hume longuement les fragrances intimes que Madame me fait l’honneur de me confier.
« Bien, embrasse-moi maintenant. »
Le gémissement qui ponctue mon baiser me fait chaud au cœur. Je réalise avec fierté à quel point Madame apprécie mes caresses. Sans un mot, elle se redresse, attrape ma tête entre ses mains, se penche sur moi, inhale brièvement, tout près de mon visage, avant de forcer ma bouche dans un long baiser langoureux.
« Je crois que nous allons vivre de grands moments, toi et moi, ma chérie. » Dit-elle en m’abandonnant, haletante, abasourdie par la plénitude du bonheur qui m’a envahie.
Partagée entre le plaisir et la fierté, je reste immobile un instant, incertaine, les lèvres offertes à ma Maîtresse.
« Ta langue maintenant. »
Je replonge entre ses jambes et me consacre, avec toute l’énergie dont je dispose, à son sexe qui n’attend que ma bouche. Enfin, j’ai le sentiment d’exister. Ses gémissements croissants et désordonnés m’encouragent. Je me lâche totalement et lui donne de grands coups de langue en me concentrant sur ses réactions. Minutieusement, je parcours ses lèvres externes, prenant soin de ne pas entrer en contact avec une autre partie de son intimité. Des deux mains, j’ai écarté ses chairs comme les pétales d’une fleur et je prends un malin plaisir à effleurer son intimité, à me faire désirer…
« Hmmm !!!! Petite vicieuse... Tu me rends folle ! » Sa voix me parvient à travers un voile.
Du bout de la langue, je taquine malicieusement son clitoris avant de recommencer à titiller ses grandes lèvres. Un gémissement de frustration me pousse à faire machine arrière. Aussitôt, je glisse ma langue entre ses petites lèvres, je la fais monter et descendre tout doucement le long du petit couloir de peau qui chemine entre son clitoris et la partie inférieure de sa vulve.
Elle mouille abondamment et ses sécrétions engluent mon visage. Son odeur, omniprésente se mélange avec le goût épicé de son intimité. Je me découvre des talents cachés. Chaque fois que j’effleure son petit appendice, son corps se cabre. Sentiment de puissance, de maîtriser un pouvoir incomparable. Je joue avec son corps comme elle a joué avec le mien. Cette fois c’est moi qui mène la danse. Elle gémit sans discontinuer. Elle est mienne…
« Stop. Ça suffit… STOP !!! »
Désemparée, j’hésite un instant avant d’obéir et le claquement cuisant de la cravache sur le bas de mon dos me rappelle à l’ordre brutalement.
Son corps ruisselle de transpiration. Ses cheveux désordonnés sont collés sur son front. Son visage congestionné la rend encore plus désirable.
« Je n’ai pas l’habitude de me répéter, jeune fille. »
Malgré la brûlure qui enflamme ma fesse droite, j’écoute religieusement les paroles que dispense sa voix voluptueuse.
« Il va falloir apprendre à obéir plus rapidement, ma petite. »
Son regard froid et inquisiteur pénètre mon âme aussi sûrement que si elle était douée de double-vue. La pointe de sa cravache épouse les courbes de mes hanches, remonte sur ma poitrine, s’attarde sur mes pointes dures comme du bois, avant de redescendre entre mes cuisses.
« Il serait vraiment regrettable de devoir marquer de si belles choses… »
L’instrument effleure l’intérieur de mes cuisses. Petit à petit, il progresse de plus en plus haut, jusqu’à entrer en contact avec mes muqueuses. Je me cabre involontairement. Avec un sourire lubrique, elle s’amuse à faire coulisser la badine entre les lèvres de mon sexe.
« Offre-toi mieux que ça. »
Tant bien que mal, je fais glisser mes genoux sur le luxueux couvre-lit, les écartant de quelques centimètres supplémentaires.
« Bravo ma jolie, j’adore les filles souples. »
Je rougis de plaisir.
La cravache coulisse délicieusement entre mes lèvres intimes. Au comble de la honte, force m’est de constater qu’elle luit autant que si on l’avait passée sous un robinet.
« Petite vicieuse. Si tu continues comme ça, tu vas souiller mon dessus-de-lit. Tiens !!! Qu’est-ce que je te disais ! »
Du bout de sa cravache elle désigne, entre mes genoux, une petite tâche humide sur le couvre-lit.
« Tu mériterais une punition pour apprendre à être moins indécente. »
La chaleur de la chambre me fait transpirer (à moins que ce soit la honte). Je me console comme je peux en me disant que ça peut être une goutte de transpiration.
« Passons à un autre exercice. »
Elle  fait basculer ses jambes sur son buste et les écarte largement.
« Continue ce que tu as si bien débuté. »
Son sexe est au moins aussi humide que le mien, même si ma salive y a grandement contribué. Conservant mes mains croisées dans mon dos, je m’incline sur les trésors qu’elle daigne m’offrir.
« Plus bas ma chérie. »
Telle un zombie, je me baisse un peu plus. Mon nez se trouve à quelques centimètres de son entre-fesse. Une nouvelle odeur pénètre dans mes narines. Des deux mains, elle s’écarte largement.
« Prends ton temps. Flaire-moi bien. Tu devras adorer toutes mes odeurs. Mon sexe, mes aisselles, mes pieds, mon anus, toutes… Que je sois propre ou non, tu devras m’adorer. »
Son rectum palpite sous mes yeux. Progressivement, je me rapproche de la muqueuse qui semble s’ouvrir pour m’attirer. Elle exige que je place mon nez au centre de sa muqueuse et m’impose de rester immobile pendant ce qui me semble une éternité. Pourtant, malgré la pose inconfortable, je prends plaisir à m’avilir sous ses ordres.
Là aussi, l’odeur de sueur se mêle à une senteur beaucoup moins noble. Pourtant, je n’éprouve aucun dégoût. 
« C’est bien ma chérie, ta langue maintenant. »
Timidement, je pose le bout de ma langue contre les muqueuses froncées.
« Là, c’est ça. Tourne autour, tout doucement. »
Ses encouragements me donnent du courage, effarée par mon comportement, je m’enhardis. J’aurais dû éprouver de la répulsion, je me régale des privautés qu’elle m’accorde. Je parcours la périphérie du sphincter en l’effleurant le plus délicatement possible. Chaque contact de ma langue semble lui envoyer une décharge de 100 000 volts à travers le corps.
« Làààà… parfait. STOP ! Ne bouges plus. »
Stoppée net dans mon élan, j’obéis. Imprécise, par mégarde, j’ai cajolé le centre de la pastille brune. Son ordre m’a bloquée au moment précis où ma langue effleurait le centre de la muqueuse. Par peur de lui déplaire, je reste un moment tétanisée, la langue pointée contre le centre de son anus.
« Si tu bouges sans que je t’y autorise, tu le regretteras. »
J’ai l’impression qu’il s’écoule une éternité avant qu’elle m’autorise à nouveau à bouger. Ma langue me tire et il me semble qu’une crampe me menace.
« Bien, continue à lécher maintenant… »
Le soulagement est tel que, prise d’une frénésie inconnue, je passe et repasse ma langue le long de la raie de ses fesses, la laissant virevolter avec une telle dextérité que je me fais l’impression d’être une experte en la matière.
Un rien revancharde, je m’escrime quelques secondes, en représailles, à éviter scrupuleusement le centre de l’œillet brun qui s’ouvre et se ferme comme une bouche affamée. Ses gémissements m'incitent à poursuivre dans cette voie jusqu’à ce qu’elle me supplie de procéder autrement. Cependant mes résolutions fondent aussi rapidement que neige au soleil lorsqu’elle m’impose une nouvelle directive.
« Hmmm !!! Maintenant, rentre ta langue… »
Légèrement dégoûtée, je durcis mon appendice et le pointe au cœur de ma cible, sans me résoudre à franchir le pas.
« Sandrine ! J’ai horreur de me répéter… »
Surmontant ma répugnance, j’introduis ma langue au cœur de son rectum. Le goût est épicé mais pas aussi écœurant que ce à quoi je m’attendais.
« Très bien, reste comme ça… sans bouger. »
Je m’immobilise. La position est inconfortable. À nouveau, les muscles de ma langue, prisonnière de son anus, me tirent douloureusement. Son sexe contre lequel s’appuie mon nez m’empêche de respirer correctement. Ma respiration se fait bruyante, j’ai l’impression d’avoir le nez bouché et je suis obligée de respirer par la bouche.
« C’est la position n° 3, une de mes préférées. »
J’ai l’impression que le temps s’écoule au ralenti. Les secondes se mettent à ressembler à des minutes avant qu’enfin, elle me libère avec un « bon, ça suffit comme ça ! » péremptoire, ponctué d’un « occupe toi du devant », tandis qu’elle rabaisse ses jambes sur le couvre-lit.
Soulagée, je replonge avec délices entre ses cuisses.
« Si je ne suis pas satisfaite de ta prestation, tu passeras cinq minutes dans la position n° 3 et cinq minutes dans cette position… C’est long, crois moi. »
Il n’en faut pas plus pour me motiver et tirer le meilleur de moi. Tout à l’heure, j’ai eu l’occasion de débusquer ses points les plus sensibles et j’entends bien user de toutes mes connaissances pour la satisfaire au-delà de toutes ses espérances.

****

Je me noie… Je suis immergée dans une entité moite et tiède qui me prive de l’oxygène dont j’ai besoin. D’un mouvement réflexe, j’allonge le cou et… tends mes lèvres vers le haut pour qu’elles émergent hors du liquide poisseux qui m’étouffe. Enfin, une grosse goulée d’oxygène récompense mes efforts et… Le rire moqueur de Madame achève de me réveiller. En guise de noyade, elle vient simplement de comprimer mes narines, me privant de respiration le temps que ma bouche prenne le relais et que je me réveille en catastrophe.
« Coucou, Sandrine. C’est l’heure ma fille. »
D’un seul coup, les souvenirs me reviennent en bloc : Madame, Lisette, mon enlèvement, tout cet univers incroyable dans lequel je tente de subsister malgré la folie dans laquelle je suis plongée.
« Lisette ! »
« Oui Madame ! »
Les lèvres délicieusement fruitées de Madame s’emparent des miennes tandis que je reprends mon souffle.
« Occupe-toi de réveiller notre amie. Et fais vite où je me chargerai personnellement de te le faire regretter. »
Ses lèvres se sont à peine décollées des miennes afin de lancer ces directives à la petite bonne. Le cerveau encore légèrement embrumé, je renonce à comprendre ce qui se passe ou va se passer pour me concentrer sur la seule sensation, au combien merveilleuse, que me procure la bouche de Madame. Au même moment, un souffle très léger parcourt mes seins, les couvrant de chair de poule. Aussitôt, une délicieuse sensation de chaleur entoure la pointe de mon sein droit et l’aspire délicatement. La bouche de Lisette me fait frissonner des pieds à la tête.
« Laisse toi faire ma chérie. »
Une décharge de plaisir succède au frisson. D’un côté, la bouche de Madame, à elle seule me procure un plaisir que, de l’autre côté, celle de Lisette focalise sur ma poitrine. Immédiatement, mes tétons se sont érigés et, passant de l’un à l’autre à un rythme infernal, la petite bonne  les transforme en terminaisons nerveuses aiguisées à l’extrême.
La langue de Madame joue, à l’intérieur de ma bouche, un ballet endiablé qui hypnotise ma langue, l’apprivoise et finit par l’entraîner dans une sarabande folle au cours de laquelle je peine à reprendre mon souffle.
Lisette, elle, à délaissé mes mamelons gonflés par le plaisir et je sens sa langue cheminer le long de mon ventre, contourner mon nombril sans s’arrêter, et enfin, atteindre mon pubis sur lequel elle procède avec tant de délicatesse que ses caresses se transforment en chatouilles qui me distraient quelque peu du baiser majestueux que m’impose Madame.
« Je reviens dans un instant. » Dit-elle en effleurant une dernière fois mes lèvres offertes.
M’abandonnant, elle se lève et je la suis du coin de l’œil. D’une démarche aussi majestueuse au réveil qu’au coucher, elle se dirige vers une porte dérobée derrière laquelle j’ai le temps d’apercevoir une cuvette de toilettes.
Les lèvres de Lisette se fraient un chemin entre mes cuisses. Inconsciemment, j’écarte mes jambes. Sa langue experte me fait revivre les plaisirs incomparables que Madame m’a fait éprouver cette nuit. Mes souvenirs, comme marqués au fer rouge, resplendissent dans ma tête. Madame et moi avons fait l’amour une grande partie de la nuit. Après que je l’ai honoré de toutes les façons possibles et imaginables, elle m’a rendu la pareille, me procurant orgasme sur orgasme avant de me laisser sombrer dans un sommeil profond agité de mille et un rêves. J’ai dormi d’une traite pour me réveiller dans l’immense lit, entièrement nue et baignée par les rayons d’un soleil déjà bien avancé dans sa course. Sur la table de nuit, un plateau offre deux bols remplis d’un liquide fumant, différents jus de fruit et une multitude de croissants, pains au chocolat et confitures.
« Lisette ! »
« J’arrive Madame. »
La petite bonne s’empresse vers sa patronne. Celle-ci, assise sur la cuvette des WC, attend. Elle a laissé la porte ouverte et la curiosité me fait oublier quelque peu la frustration que j’ai ressentie au moment ou Lisette m’a abandonnée. Elle a de nouveau revêtu sa tenue de soubrette et ses talons claquent sur le marbre tandis qu’elle se précipite vers Madame. Je sais à quoi m’attendre en la voyant se diriger vers sa Maîtresse et c’est sans aucune surprise que je la vois s’agenouiller entre les cuisses de Madame, et procéder à sa toilette intime.
Après avoir satisfait aux ablutions matinales de Madame, Lisette revient aussitôt vers moi et reprend son travail là ou l’avait abandonné. Pendant ce temps, Madame revient s’allonger près de moi et, après avoir allumé la télévision, entreprend de prendre son petit-déjeuner tranquillement pendant que la petite soubrette me mène au septième ciel en un temps record.

 

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Le soleil est à peine supportable, et une multitude d’insectes semble prendre un malin plaisir à me taquiner de toutes parts. Je suis allongée au bord de la piscine et, armée d’un stylo et d’un carnet, je mets la touche finale à ma création.
Madame a exigé que je réflechisse à l’avenir de notre relation. J’ai eu beau l’assurer que je ne souhaitais qu’une chose : être admise à ses côtés, elle m’a ordonné de lui fournir une preuve de ma motivation. Ce fût comme une illumination. Christelle m’a fourni de quoi écrire et, après une petite heure consacrée à plancher, j’ai enfin terminé.
Toute fière de moi, j’oublie les agacements des insectes que ma peau luisante de sueur attire comme un aimant et je cours présenter mon texte à Madame. Celle-ci est au téléphone, et je reste un long moment à me morphondre, agenouillée à ses pieds, me demandant si cela va lui plaire.
Enfin, elle raccroche.
« Madame, je crois avoir trouvé le moyen de vous prouver à quel point je veux rester avec vous. »
« Ah tiens ? Et que t’es-t-il arrivé ? Tu as été touchée par la grâce divine ? » Me réplique-t-elle avec un sourire malicieux.
« Je vous ai écrit un poème. » Lui réponds-je du tac-au-tac, de plus en plus torturée par le doute.
« Un poème ? Tiens-donc. C’est original. Et bien, qu’attends-tu pour me le lire ? »
Prenant mon courage à deux mains, je commence ma lecture.

- Si, en cet instant déterminant

- J'avais su comment

- Madame, cette Maîtresse Femme

- Raviverait la petite flamme

- Qui se tapissait au fond de mon âme, timidement

- Si, en ces terribles moments, j'avais imaginé seulement

- Avec quelle maestria et quel panache

- Alors que j'étais si lâche

- Elle saurait me guider si sûrement

- Au plus près du firmament

- Et ferai de moi cette esclave

- Qui jouit de ses entraves.

 

Sandrine.

 

Fin du premier tome de l'histoire de Sandrine.

* Il fait noir, trop noir pour y voir
On dirait que je suis en train de cogner aux portes du paradis…
Knocking on the heaven’s door (Use your illusion II) Guns N Roses.

perverpeper@perverpeper.com

 

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